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7 MIN READ

FAB FINE ARTS PARIS

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foires & salons

C’est devenu une habitude que l’installation du salon FAB en automne au Grand Palais. Salon du chic et du bon goût, il regroupe plus d’une vingtaine de thématiques, des tableaux anciens comme modernes aux arts premiers, l’archéologie, les arts extra occidentaux, en passant par la bibliophilie, les meubles, les arts décoratifs et même la joaillerie ! Bref tout ce qu’il faut pour agencer un intérieur douillet et… un peu hors de prix.

Salon FAB Fine Arts du 20 au 24 septembre 20225 au Grand Palais

Publico nunc igitur hostibus quodam

Jean-Baptiste Oudry. Allégorie de l’Air © Courtesy galerie Coatalem

Rosalba Carriera. Tête de femme, les yeux levés au ciel © Courtesy Galerie de Bayser

Pablo Picasso. Femme dans un fauteuil (Françoise) © Courtesy Landau Fine Art

Maurice Esteve. Ouachita-Swing, 1979 © Courtesy Galerie Applicat-Prazan

Hans BELLMER. Grande poupée, 1935 © Courtesy Galerie 1900-2000

Niki de Saint Phalle. Tir (Old Master), 1961 © Courtesy Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois

René Magritte. La corde sensible © Courtesy Landau Fine Art

Clovis Trouille. La grasse matinée © Courtesy Galerie 1900-2000

Pol Bury. Composition, 1948 © Courtesy Galerie Laurentin

Pablo Picasso. Compotier, bouteille et paquet de cigarettes, 1922 © Courtesy Galerie Guillermo de Osma

Jean Fautrier. Rain, 1959 © Courtesy Galerie Applicat-Prazan

César. Poule à ailettes, 1980 © Courtesy Galerie Najuma

Cliquez sur les vignettes pour les agrandir

FAB, sous cet acronyme, se cache, depuis quatre ans, l’association de deux anciens salons : Paris Fine Arts, un salon consacré en grande partie à l’art classique hérité lui-même de Paris Tableaux, d’un côté. Et de l’autre, la respectable Biennale, créée en 1959 sous la houlette d’André Malraux, et qui fut longtemps, le salon de l’excellence et du chic à la française, avec des décors somptueux, des vernissages très courus et une offre dans laquelle rien ne se trouve en dessous de cinq chiffres. De cette dernière, on retrouve dans FAB le chic et ce goût « à la française », un peu à contre-courant des propositions actuelles en grande partie phagocytées par l’art contemporain. On notera, toutefois, actuellement un certain regain du goût pour l’art des siècles précédents. Donc FAB a tout à fait sa place dans le concert des grands salons et foires parisiens comme le prouvent ses plus de 30 000 visiteurs de l’édition 2024 en hausse par rapport à l’édition précédente.

Isaak Soreau, Nature Morte © Courtesy  Galerie Florence de Voldère

Nicolas de Staël. Paysage, Mantes, 1952 © Courtesy Galerie Applicat-Prazan

On retrouvera donc, sous la nef du Grand Palais, cette 3e édition forte d’une centaine de galeries internationales, pour 5 jours d’un extrême bon goût qui ne sont pas sans rappeler l’ambiance des allées de la mythique TEFAF. Comme l’an passé, la scénographie a été confiée à Sylvie Zerat sur une idée originale de Constance Guisset. Parmi les temps forts, on y verra une exposition d’une soixantaine d’œuvres majeures sorties, pour l’occasion, du musée Nissim de Camondo. Et pour commémorer les 100 ans de l’Art déco qui fut consacré ici même en 1925 avec la mythique exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes, la Galerie Vallois, grande spécialiste de l’Art déco, présentera un ensemble spectaculaire de mobiliers et d’objets. Anniversaire qui trouvera, par ailleurs, son écho lors d’une exposition sur ce thème au musée des Arts déco à partir du 22 octobre.

Bousculer le regard

L’idée est donc de rassembler en un seul salon 20 spécialités dans leur meilleur, de la peinture ancienne et moderne, voire contemporaine, au mobilier, objets d’art, joaillerie, arts extra-occidentaux et bibliophilie. Bref, de ratisser large et en ça, la FAB s’est internationalisée et présente un plateau qui rivalise avec les grands salons et foires comme la TEFAF de Maastricht…
Parmi les temps forts, on retrouvera sur le stand de la galerie canadienne Landau 50 pièces maîtresses de l’art moderne (Picasso, Magritte, Giacometti …) aux provenances exceptionnelles, nous dit-on.

Fétiche nkondi nkisi Kongo. RDC. Début XXème siècle © Courtesy Claes Gallery

Pierre Soulages. Sans titre, 1961 © Courtesy Galerie Applicat-Prazan

Sûrement la présentation la plus attendue qui, sous l’appellation « Beautés Désordonnées », nous convie en une présentation commune et hétérogène de 140 pièces glanées dans les galeries 1900-2000, Brimo de Laroussilhe, Georges-Philippe et Nathalie Vallois, Didier Claes et Stéphane Clavreuil, choisies par l’historien d’art Jean-Hubert Martin, ancien directeur du Musée national d’Art Moderne / Pompidou. « C’est vraisemblablement la première fois qu’un regroupement de galeries confie une telle tâche à un conservateur de musée. ». L’idée ici étant de faire des assemblages qui peuvent s’avérer contre-nature et qui privilégient l’émotion plutôt que la réflexion liée à la connaissance ou aux références. « Cette approche libérée de l’art correspond d’ailleurs à l’attitude décomplexée de bien des collectionneurs qui n’hésitent pas à mélanger les origines et les périodes. Certains vont jusqu’à construire leur collection à partir de souvenirs personnels, justifiant ainsi la dénomination de « collection privée ». Point n’est besoin d’être versé en histoire de l’art pour éprouver une émotion devant une œuvre. »

Art ancien, moderne et jeunes talents

Si l’atelier des artistes est toujours un lieu qui attise la curiosité, une trentaine de photographies d’Antoine Schneck, qui est allé planter son appareil dans celui de nombreux artistes, nous en dévoile leurs portraits. Une sélection de sa quête de « 100 ateliers, 100 artistes. La scène française ».
Pour la troisième année consécutive, un espace Jeunes Talents permettra à de jeunes marchands d’exposer deux pièces sur un stand commun scénographié par le jeune architecte et designer Edgar Jayet. Ils ont été sélectionnés par les commissaires de l’exposition Carole Blumenfeld, historienne de l’art, Mathieu Deldicque, directeur du musée Condé, Château de Chantilly et Cécilia Hottinguer, collectionneuse, mécène du Cabinet des arts graphiques des Beaux-arts de Paris et du Château de Vaux-le-Vicomte.

Grand Palais. Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Horaires
Samedi 20 septembre : 11h-20h
Dimanche 21 septembre : 11h-20h
Lundi 22 septembre : 11h-22h Nocturne
Mardi 23 septembre : 11h-22h Nocturne
Mercredi 24 septembre : 11h-18h

Accès
Métro
Lignes 1 & 9 : Station Franklin-Roosevelt
Lignes 1 & 13 : Station Champs-Élysées-Clemenceau
Bus
Lignes 28, 42, 72, 80 : arrêt Palais de la Découverte
Lignes 42, 80 : arrêt Montaigne François-1er
Ligne 72 : arrêt Grand palais
Lignes 32, 73, 93 : arrêt Rond-Point des Champs-Élysées
Ligne 83 : arrêt Invalides

 Site du salon : ici

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