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14 MIN READ

GEORGIA O’KEEFFE

Véritable icône dans son pays, les États-Unis, peu connue en France, la peintre Georgia O’Keeffe, voit le Centre Pompidou organiser sa première rétrospective chez nous. Artiste mythique autant que mystique, elle contribua par ses œuvres à ouvrir le continent américain à l’art de son temps. Une œuvre grandiose, magnifique, profondément attachée à sa vision de l’universalité. Georgia O’Keeffe, décédée à 98 ans, survole le XXe siècle. Elle forgea l’identité culturelle de son pays et grand nombre d’artistes américains lui en sont redevables.

Posté le 4 octobre 2021.
Exposition Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou de Paris jusqu’au 6 décembre 2021

Georgia O’Keeffe. My Front Yard, Summer, 1941 © Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp 2021

Georgia O'Keeffe. Evening Star No. VI, 1917 © Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O’Keeffe, Grey, Blue and Black – Pink Circle, 1929 © Dallas Museum of Art / O’Keeffe Foundation / Adagp 2021

Georgia O'Keeffe, Oriental Poppies, 1927 © Art museum at the University of Minnesota, Minneapolis / Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O'Keeffe, Black Hills with Cedar, 1941-1942 © HirshhornMuseum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington, D.C. / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Georgia O’Keeffe, SeriesI White & Blue Flower Shapes, 1919 © Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe / Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O’Keeffe, The Shelton with Sunspots, N.Y., 1926 © Art Institute of Chicago / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Autant mythique que mystique, véritable icône dans son pays, l‘artiste américaine Georgia O’Keeffe (1887-1986) est pourtant très peu connue chez nous. Pour preuve si besoin était de constater l’imperméabilité de certains artistes reconnus, voire adulés dans leur pays et quasiment inconnus ailleurs, on pourrait citer Patrick Heron en Grande Bretagne ou Richard Dienbenkorn aux États-Unis, star dans leur pays et méconnus chez nous comme bon nombre d’autres. C’est donc, dans une moindre mesure, le cas de l’artiste Georgia O’Keffe et pour réparer cet injuste et incompréhensible oubli, le Centre Pompidou nous propose la première rétrospective de son travail ici en un parcours complet de plus d’une centaine d’œuvres comprenant des peintures et dessins, associés à des photos et des documents, preuves d’un parcours et d’un engagement dans l’art de son temps.
Mais réduire Georgia O’Keeffe à son seul travail serait éclipser la femme qu’elle fut. Une femme libre, décidée, féministe, amoureuse qui mena sa vie et sa barque comme elle l’entendait avec détermination, s’émancipant des préjugés de son temps. Une icône avec deux repères qui charpentèrent son existence : Alfred Stieglitz (1864-1946), photographe et militant des avant-gardes dans son pays et le Nouveau-Mexique et sa maison Ghost Ranch isolée en plein désert, où elle s’installe en 1929, et d’où sortiront ses œuvres les plus emblématiques.

Sa vie et son art sont une traversée du siècle avec l’ouverture des États-Unis au modernisme auquel elle contribuera, d’où son importance. Le lieu d’où naîtra cette prise de conscience d’un art autre et nouveau est la galerie 291 d’Alfred Stieglitz, photographe et chef de file du pictorialisme américain. Dans son local du 291 de la 5ème avenue à New York, il tenta, et réussit, à imposer la photographie comme un art et ouvrit ses cimaises à l’art de son temps venu d’Europe et ignoré aux États-Unis. On lui doit les premières expositions de Picasso et Matisse aux États-Unis dès l’aube du XXème siècle. C’est l’évocation de cette galerie qui ouvre l’exposition. Cette entrée en matière fut la porte qui ouvrit le travail de Georgia O’Keeffe sur la scène publique.
Mais revenons quelques années plus tôt. Nous sommes en 1901. La jeune femme, née dans le Wisconsin, deuxième des sept enfants d’une famille issue de parents originaires de Hongrie et d’Irlande, élevée par une mère qui, à contrario des préceptes éducatifs du temps – maternité, cuisine, couture, housekeeping – voulait que ses filles soient indépendantes et pour cela les envoya à l’école. La jeune Georgia suit donc les cours dans un couvent dominicain. Elle commence très tôt à dessiner, tant est, qu’elle affirme à douze ans sa volonté fermement affichée d’être peintre. Quelques années plus tard la voilà dans un autre pensionnat – sa famille ayant déménagé – où on l’encourage son don. En 1905, elle intègre ensuite l’Art Institut de Chicago, obtient un premier prix et continue son

Georgia O’Keeffe, Jimson Weed/White Flower No. 1, 1932 © Crystal Bridges Museum of American Art. Ph.: by Edward C. Robison III / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

cursus à New York à l’Art Students League qui lui donne de solides bases tant artistiques que techniques. Mais, « pourquoi continuer à peindre comme on m’avait appris, je ne ferai jamais mieux que ce que je voyais. Ces enseignements ne m’avaient pas appris à développer mon art propre » confiait-elle dans un documentaire.
C’est en janvier 1908 qu’elle franchit, en curieuse, la porte de la galerie 291 de Stieglitz, ignorant à ce moment combien cette initiative va bouleverser son existence. Elle y était venue pour découvrir les dessins de Rodin et trouve que ces dessins sont des « gribouillages » (!) dans tous les cas loin de ce que l’on lui avait appris. Puis, elle y retourne pour voir les dessins de Matisse. Pendant les deux années suivantes de retour chez les siens, elle devient enseignante mais surtout s’évade et commence à peindre sur le motif et s’essaie à l’abstraction avec des dessins en noir et blanc.

Première artiste femme exposée au MoMa dès 1929 !

De retour à New York en 1914 elle s’inscrit à l’université de Columbia et rencontre une certaine Anita Pollitzer avec laquelle, une fois de nouveau repartie pour enseigner en Caroline du Sud, elle continue à correspondre et lui envoie pour avoir son avis, ses dessins. Sans lui dire, Anita Pollitzer les montre pour avis à… Stieglitz ! Ce dernier, enthousiaste, décide de les exposer sans la permission de son auteure ! O’Keeffe furieuse part pour New York et demande que ses dessins soient décrochés ! Ce à quoi Stieglitz lui répond « vous n’avez pas le droit de les soustraire au monde ! ». Cet incident passé, ils apprennent à se connaître et Georgia tombe amoureuse de cet homme qui la fascine, malgré ses presque 50 ans, leurs 23 ans d’écart et que Stieglitz soit de plus, marié à une femme fortunée.

Georgia O’Keeffe, Ram’s Head, White Hollyhock-Hills (Ram’s Head and White Hollyhock, New Mexico), 1935 © Brooklyn Museum / Ph.: Brooklyn Museum / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Cet amour connaîtra des hauts et des bas – Stieglitz n’est pas d’une fidélité à toute épreuve – mais durera jusqu’à la disparition du photographe en 1946. Dès lors et tous les ans Stieglitz offrira ses cimaises pour y accrocher les dernières œuvres de Georgia et poussera sa promotion à tel point qu’elle est la première femme exposée au MoMa de New York et ce, dès son ouverture en 1929 ! Elle sera aussi la première femme « rétrospectivée » à Chicago en 1943 et au MoMa en 1946 ! Les féministes lui vouent un culte mérité.
Dans la foulée de ses découvertes chez Stieglitz, elle se lance et ses premiers travaux, qui ouvrent l’exposition, nous montrent des nus, paysages et abstractions à l’aquarelle ou à l’encre dans la lignée de sa découverte d’un art d’avant-garde, un art en « train de se faire », un art venu d’outre-Atlantique que l’exposition de l’Armory Show, en 1913, avait permis aux américains d’entrevoir.
Flirtant avec l’abstraction dans le sillage d’un Arthur Dove, poulain de l’écurie 291 et sûrement le premier abstrait américain, O’Keeffe développe, en une motivation intrinsèque,

ses premières œuvres, avec une tentation évidente vers l’abstraction raccrochant tout de même celles-ci avec des éléments déchiffrables comme dans ses paysages peints au Texas où elle enseigne entre 1912 et 1914 et dans lesquels elle se joue des plaines, du ciel, du soleil et des espaces infinis dans des aplats colorés à l’image de sa série Evening Star.

Le Nouveau Mexique, son Eldorado

Dans cette communauté d’esprit qu’elle forme avec Stieglitz – qui enfin divorce et se marie avec Georgia en 1924 (il a alors 60 ans et elle 27) – le couple passe les beaux jours dans leur maison du Lake George et le reste du temps à New York. Big Apple devient leur champ exploratoire, chacun dans son média. Mais ce qui va bouleverser son art, elle qui peint des fleurs depuis la fin des années 10, c’est la vision qu’en a Charles Demuth, un peintre qui œuvre dans une vision très structurée du cubisme et qui lui aussi travaille ce sujet un peu bateau.
Georgia comprend que si elle veut se démarquer, elle doit traiter le sujet autrement. Dans une vision très photographique et moderniste du gigantisme urbain, elle va user du « gros plan » et de peindre en vision très rapprochée et sur de grandes toiles, des fleurs. « Je compris que si je peignais des fleurs si petites, personne n’y prêterait attention car j’étais inconnue. Alors, j’eus l’idée de les agrandir comme d’énormes immeubles en construction. » Le succès est au rendez-vous avec son lot de commentaires, suppositions et critiques, certains ne pouvant s’empêcher de trouver dans ces fleurs aux pétales épanouis et pistils turgescents, de l’érotisme, voir même des représentations obsessionnelles de sexes féminins ! Elle s’en défend, concédant toutefois que son art traite « essentiellement de sentiments féminins. »

Stieglitz n’est pas un modèle de vertu. En 1927, il fait la connaissance d’une certaine Dorothy Norman, âgée de 22 ans, mariée elle aussi, et entame avec elle une liaison qui provoque la rupture avec Georgia trois ans plus tard. Toutefois, la rupture ne sera pas artistique. Le couple continuera à se voir et les expositions de Georgina vont crescendo. Elle s’éloigne pourtant, et suite à une opération, elle décide sur les conseils d’une amie de se rendre à Taos dans une résidence d’artistes en plein pays navajo. Ce qu’elle y découvre là, la fascine. Elle fait sa place dans une communauté d’artistes de l’endroit et découvre les cultures indiennes, les

Georgia O’Keeffe, Black Door with Red, 1954 © Chrysler MuseumofArt, Norfolk, Virginie / Ph.: Chrysler Museum of Art, Norfolk, VA / Georgia O’Keeffe Museum/ Adagp, Paris, 2021

chants, les danses et réalisera même des tableaux de poupées katchinas (présentés en fin de l’exposition). Enfin, en 1929, après avoir longtemps cherché un lieu à elle le Nouveau Mexique est une révélation. Elle écrit au critique Henry McBride : « Finalement je me sens à ma place, je me retrouve enfin. ».
Loin de l’agitation de New York, elle va découvrir là, au Nouveau Mexique un havre de paix, une Arcadie qui va bouleverser autant son être que son art. Elle acquiert dans le désert une maison isolée, bien nommée Ghost Ranch qui va devenir sa base de vie, et la nature austère, brûlée, colorée qui l’entoure va devenir un inépuisable champ exploratoire à l’image du jardin de Giverny pour Monet.

Le désert comme principal sujet

Dès lors, elle n’a de cesse d’explorer les alentours, à pied, en voiture de cette grande étendue, domaine des indiens navajo, du soleil, des monts ocres et de rares plantes faméliques. Elle travaille sur le motif, passe des nuits sous une tente sommaire et s’installe face à ce décor qui la fascine et dont elle tire des toiles qui reflètent parfaitement le grandiose comme l’atmosphère si particulière de ce territoire américain à nul autre pareil. Elle aime aussi à ramener de ces « explorations » des os de bovidés et autres, blanchis par le soleil, et qui se transforment sur la toile en des motifs sculpturaux presque surréalistes. « Les ossements sont mes symboles du désert ils semblent tailler au cœur de ce que le désert a de profondément vivant, même s’il est vaste, vide et intouchable… » écrit-elle en préface d’un catalogue d’une exposition à New York en 1939.
Sa peinture va de plus en plus à l’essentiel, la tentation de l’abstraction se fait sentir dans les œuvres de la fin. « Je veux réduire chaque chose à son principe essentiel, en polissant les surfaces jusqu’à ce qu’elles aient une élégance strictement hygiénique » confie-t-elle à Art News en 1950. Cette simplification trouve son acmé avec cette autre maison, située dans le petit village d’Abiquiú, et qu’elle achète en 1945. Elle avoue qu’une porte et qu’une architecture des plus simples furent les déclencheurs de son achat. Elle la restaurera et cette petite hacienda, lieu hétérotopique, devient son deuxième atelier et sera aussi le motif d’une série d’œuvres.  Dans les années 50, elle peindra obsessionnellement cette « porte » et le patio de sa nouvelle maison, « une boite carrée avec le ciel au-dessus et le sol en dessous », des œuvres qui ne cachent plus leur abstraction affichée, comme sonnant la fin du parcours, l’aboutissement d’une quête, la quintessence des choses en une « nudité essentielle ».

Peintre américaine dans le sens le plus complet de l’adjectif. Américaine, elle l’est jusqu’à la façon dont elle aura toujours à cœur de mener seule sa barque. Elle contrôle ses prix, veille à limiter l’offre de ses œuvres sur le marché et fait très attention à qui elle vend. Elle est aussi l’une des artistes les plus profondément américaines avec une œuvre mystique, « chargée d’un esprit d’universalité » déclare Edward Jewell dans le New York Times en 1946, qui ne doit rien à l’art venu d’outre-Atlantique. Constantin Brancusi, enthousiaste, le constate dès 1926, au sortir de l’exposition d’œuvres récentes de la peintre à la Galerie 291 : « Il n’y a ici aucune imitation de l’Europe ; c’est une force, une force libre émancipatrice ! »

Georgia O’Keeffe
Centre Pompidou, place Georges Pompidou (4e).
À voir jusqu’au 6 décembre2021
Tous les jours de 11h à 22h (fermeture des espaces d’exposition à 21h)
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)

Accès :
Métro : Rambuteau (ligne 11), Hôtel de Ville (lignes 1 et 11), Châtelet (lignes 1, 4, 7, 11 et 14)
RER : Châtelet Les Halles (lignes A, B, D)
Bus : 29, 38, 47, 75
Site de l’exposition : Georgia O’Keeffe

Catalogue
Georgia O’Keeffe sous la direction de Didier Ottinger avec des contributioins de Catherine Millet, Marta Ruiz del Arbol et Ariel Plotek
Éditions du Centre Pompidou. 272 p. 200 ill. env. 42 €

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 22 janvier au 31 décembre 2022
HEY ! Le dessin
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 8 mars au 31 décembre 2022
8 femmes photographes de guerre
Musée Jean Moulin, Paris (75)

Du 10 mars au 11 septembre 2022
Charles Camoin (1879-1965) un fauve en liberté
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 30 mars au 21 aout 2022
Love Songs Photographies de l’intime
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 5 avril au 17 juillet 2022
Juifs et musulmans en France. De 1830 à nos jours
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 5 au 10 avril 2022
24ème édition de PAD Paris
Jardin des Tuileries, Paris (75)

Du 5 avril au 28 mai 2022
Camille Henrot
Galerie Kamel Mennour, Paris (75)

Du 6 avril au 4 septembre 2022
Héroïnes romantiques
Musée de la Vie Romantique, Paris (75)

Du 8 avril 2022 au 4 juillet 2022
L’art de la fête à la cour des Valois
Château de Fontainebleau (77)

Du 12 avril 2022 au 17 juillet 2022
Gaudi
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 12 avril 2022 au 21 août 2022
Aristide Maillol (1861-1944).
La quête de l’harmonie
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 avril 2022 au 21 août 2022
Le Théâtre des émotions
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 avril au 4 septembre 2022
Buraglio à l’épreuve de Balzac
Musée de Balzac, Paris (75)

Du 14 avril au 28 août 2022
Marcel Proust. Du côté de la mère
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 15 avril au 28 août 2022
Eugène Leroy
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 15 avril au 4 septembre 2022
Réclamer la terre
Palais de Tokyo, Paris (75)

Du 16 avril au 4 septembre 2022
Machu Picchu et les trésors du Pérou
Cité de l’architecture & du patrimoine, Paris (75)

Du 22 avril au 18 septembre 2022
Hans Reichel
Propriété Caillebotte, Yerres (91)

Du 4 mai au 29 août 2022
La Couleur en fugue
Gilliam, Parrino, Toroni, Grosse, Rooney
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 10 mai au 21 août 2022
Visages de l’exploration au XIXème siècle
BNF François Mitterrand, Paris (75)

Du 12 mai au 25 septembre 2022
Monnaies & Merveilles
La Monnaie de Paris, Paris (75)

Du 4 mai au 29 août 2022
Simon Hantaï. L’Exposition du centenaire
La couleur en fugue
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 4 juin au 2 octobre 2022
Clouet, portraits des enfants royaux
Les pionniers du livre imprimé
Château de Chantilly (60)

Du 4 juin au 2 octobre 2022
Albrecht Dürer – Renaissance et gravure
Les pionniers du livre imprimé
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 4 juin au 30 octobre 2022
Modernités Portugaises
Maison Caillebotte, Yerres (91)

Du 8 juin au 2 octobre 2022
Jean Painlevé, les pieds dans l’eau
Marien Hugonnier, le cinéma à l’estomac
Musée du Jeu de Paume, Paris (75)

Du 8 juin au 25 septembre 2022
l’art des massues du Pacifique

Musée du Jeu de Paume, Paris (75)

 

Du 10 juin au 8 octobre 2022
Christo’s Early Works

Galerie Gagosian, Paris (75)

 

Du 14 juin au 2 octobre
L’horizon de Khéops

Institut du monde arabe, Paris (75)

 

Du 22 juin au 18 septembre 2022
Alberto Giacometti et la nature
Fondation Giacometti, Paris (75)

Du 17 juin 2022 au 17 février 20213
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 1er juillet au 25 septembre 2022
Henri Cartier-Bresson
L’expérience du paysage
Fondation HCB, paris (75)

Du 3 juillet au 6 novembre 2022
Sally Gabori
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 6 juillet au 24 octobre 2022
Carte blanche à Yang Jiechng
Musée Guimet, Paris (75)

Du 3 septembre au 22 octobre 2022
Philippe Cognée
Paysages insomniaques
Galerie Templon, Paris (75)

Du 6 au 11 septembre 2022
Parcours des Mondes
Quartier Saint-Germain-des-Prés, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 2 janvier 2023
Gérard Garouste
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 septembre au 22 octobre 2022
Ficre Ghebreyesus
Galerie Lelong & Co., Paris (75)

Du 8 septembre au 22 octobre 2022
Jean Dubuffet
Paysages et lieux de promenade
Galerie Lelong & Co., Paris (75)

Du 8 septembre au 16 octobre 2022
Jean Le Moal
Les petits formats
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 9 septembre au 31 décembre 2022
André Devambez
Vertiges de l’imagination
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 13 septembre 2022 au 8 janvier 2023
Kehinde Wiley
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2022
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 15 septembre au 22 octobre 2022
Jim Dine
Grace and beauty
Galerie Templon, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 19 septembre 2022 au 2 janvier 2023
Paul Helleu, portraits et intimité
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil

Un astre dans les arts

Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

 

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

 

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

 

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

 

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

 

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel

Centre Pompidou, Paris (75)

 

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023

Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

 

Du 8 octobre 2022 au 8 janvier 2023

Léon Bonvin (18334-1866)

Fondation Custodia, Paris (75)

 

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950

Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

 

Du 14 octobre au 17 décembre 2022
Picasso sculptures (1905-1962)
Galerie de l’Institut, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river

Musée d’Art moderne de Paris (75)

 

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 7 janvier 2023
Gisèle Freund. Ce sud si lointain
Maison de l’Amérique latine, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de l’Amérique latine, Paris (75)

Du 9 au 13 novembre 2022
Fine Arts Paris & La Biennale
Carrousel du Louvre, Paris (75)

Du 10 au 13 novembre 2022
Paris Photo
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

2023

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 19 septembre 2023 au 14 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

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