Avec cette réouverture attendue, le château de Versailles nous propose, en plus de l’habituelle visite des lieux, une très attendue rétrospective du peintre Hyacinthe Rigaud, le plus grand portraitiste du règne du Roi-Soleil. On ira aussi admirer la chapelle royale restaurée qui a enfin retrouvé ses ors et son éclat. Un tour aussi s’impose en cette année du bicentenaire du décès de Napoléon pour admirer les grandes heures de l’Empereur dans la galerie des Batailles. Enfin, une déambulation champêtre s’impose entre le Petit Trianon et le Hameau de la Reine rendu à son état du temps de Marie-Antoinette pour côtoyer les sculptures contemporaines des Lalanne.
Exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil » à visiter au château de Versailles à partir du 19 mai 2021 jusqu’au 13 juin 2021.
« Les Lalanne à Trianon » : installation des sculptures de Claude et François-Xavier Lalanne à visiter au domaine du Trianon du 19 juin 2021 jusqu’au 10 octobre 2021.
Pour cette réouverture tant attendue Le château de Versailles nous proposent quatre événements à la hauteur du lieu © Domaine de Versailles. Ph.: T. Garnier.
Avec la réouverture des musées et des lieux de visite, le soleil se mettant de la partie, il y a beaucoup de bonnes raisons d’aller faire un tour au château de Versailles. Ne serait-ce que commencer par le château, ses jardins, ses plans d’eau et ses bosquets dont la fin du chantier du Bosquet de la Reine. Mais au-delà de ces évidences, quatre autres visites nous sont proposées. L’une est d’aller enfin voir la chapelle, fermée depuis trois ans, et enfin entièrement restaurée et rouverte. L’autre est une exposition dédiée à Napoléon en cette année qui commémore (célèbre pour certains…) la mort de l’Empereur. Et enfin la très attendue exposition consacrée au peintre Hyacinthe Rigaud (1659-1743) peu connu du grand public mais pourtant une gloire à son époque ! Et l’on peut s’étonner qu’il n’eut jamais avant, la grande rétrospective que son talent méritait. Oubli réparé avec cette exposition de plus de 140 œuvres qui jalonnent son parcours. Et pour terminer, un tour s’impose jusqu’au Trianon et Hameau de la Reine (dernièrement restauré) pour admirer quelques créations de Claude et François-Xavier Lalanne, disséminées dans le parc comme pour rendre à ces lieux leur destination champêtre.
Hyacinthe Rigaud, Autoportrait dit au turban, 1698 © Musée d’art Hyacinthe Rigaud, Perpignan / Pascale Marchesan

Hyacinthe Rigaud, Charles de Saint-Albin, 1723 Los Angeles, The Paul J. Getty museum of Art.

Hyacinthe Rigaud, portrait de Louis de France, duc de Bourgogne, 1702-1703 © Historic England Archive. Kenwood, London

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Louis XV, 1715-1717 © RMN-GP (château de Versailles) / G.Blot

Hyacinthe Rigaud, Marguerite-Henriette de la Briffe, ̩épouse de Cardin Le Bret, 1712 © Coll. part.

Hyacinthe Rigaud, La Famille Léonard, 1692-1693 © RMN-GP (musée du Louvre) / H.Lewandowski

HYACINTHE RIGAUD OU LE PORTRAIT SOLEIL
Ce peintre qui fut le contemporain des plus connus Le Brun, grand décorateur de Versailles, du froufroutant Antoine Watteau, de l’austère Chardin et du rococo François Boucher, délaissa les bosquets, les fêtes galantes et les escarpolettes pour un style dans lequel il excella : l’art du portrait. Il nous a laissé des nobles, des prélats, de la cour comme de la soldatesque de magnifiques représentations dans lesquelles les modèles transcendent son art accompli. Avec, en acmé de son œuvre, ce portrait officiel de Louis XIV qui reste, au travers des siècles, l’image figée du grand souverain. Le portrait officiel par excellence, l’emblème du Grand Siècle ! « Son regard qui a fixé l’image du roi pour l’éternité.» comme le résume Catherine Pégard qui préside l’Établissement public du château.
Encouragé par Le Brun
Natif de Perpignan le 18 juillet 1659, sa famille comptait trois peintres, qui s’illustrèrent dans l’art du retable d’église, et d’un père qui, lui, préféra le métier de drapier et de tailleur. Formé aux arts à Perpignan et Carcassonne, il « monte » à Paris à l’âge de 22 ans. Là le jeune Hyacinthe Rigaud se refuse, comme il était de coutume à l’époque, de partir faire son « grand tour » à Rome, mais de rester à Paris et de se spécialiser dans l’art du portrait, encouragé en cela par Charles Le Brun, premier peintre du roi, qui reconnut très tôt son don.
Le portrait a alors pour maître Nicolas de Largillière et François de Troy, des concurrents certes, mais néanmoins amis et, comme le soulignait alors l’historien Pierre-Jean Mariette : « Il est rare de trouver trois personnes de même talent vivre
Hyacinthe Rigaud, Portrait de Louis XIV en costume royal, 1701 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
ensemble dans une union parfaite ». Doué, un an seulement après son arrivée à Paris, Hyacinthe Rigaud remporte le Prix de Rome, Premier prix décerné par l’Académie royale de peinture et de sculpture, académie présidée par Charles Le Brun lui-même. Il y est agréé en 1684, reçu comme peintre d’histoire et portraitiste en 1700, puis nommé professeur en 1710. Il devient brièvement recteur et directeur de l’institution entre 1733 et 1735.
Le portrait restera à Versailles !
Après deux premières tentatives de peindre le roi sans aucune séance de pose toutefois (ces deux œuvres sont perdues), c’est en 1700 que Philippe V d’Espagne (fils du « Grand Dauphin » donc petit-fils de Louis XIV) pose pour lui et dans la foulée lui commande un portrait de son grand-père ! Pour ce faire, Rigaud est enfin reçu à Versailles pour faire poser le roi. Il travaille sur place le portrait, tout le reste – habit, décor et pose – est peint en atelier avec l’aide de figurants et de mannequins.
En janvier 1702, le portrait de Louis XIV est dévoilé à Versailles. « Jamais portrait n’a été mieux peint ni plus ressemblant : toute la cour l’a vu et tout le monde l’a admiré » écrit le Mercure de France, le principal journal du temps. Mais au moment d’envoyer le tableau en Espagne, l’œuvre plaît tant à Louis XIV qu’il décide finalement de la conserver et de l’exposer dans le salon d’Apollon. Pour son petit-fils, le roi commande alors une réplique à Rigaud qu’il décide aussi de le garder ! Et c’est finalement une œuvre totalement différente, montrant le roi en armure, qui sera offerte à son petit-fils et que l’on peut admirer à Madrid au musée du Prado.
Hyacinthe Rigaud, Portrait de Jules Hardouin-Mansart, 1685 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
Dans ce Grand Siècle, qui précède et annonce celui des Lumières, l’art, en un dernier sursaut du baroque et de ses extravagances, s’accorde parfaitement à la flamboyance de la Cour. Pour cela, conforme à son temps, Hyacinthe Rigaud y accorde le portrait, considéré alors comme un genre mineur (la peinture d’histoire étant le genre le plus prestigieux), mieux il en devient le grand maître usant de couleurs éclatantes, dosant à merveille les ombres et la lumière, transpose ses modèles en repensant complètement la notion de physionomie des visages. Il les met en scène en les inscrivant dans des décors, sur des fond de paysages travaillés, des natures mortes, voire des scènes de bataille afin asseoir leur état et leur fonction. Pour les glorifier aussi ce que recherchent sûrement ceux qui le sollicitent. Mais pour autant il ne semble pas faire œuvre hagiographique. Sans tomber dans les Grotesques d’un Goya, ses portraits ne gomment en rien les rides, les embonpoints voire un nez ou un menton disgracieux. La véracité du rendu sublime encore plus son art achevé.
« Il travaille en parfait illusionniste »
« Ses portraits frappent par leur volubilité et leur éloquence, si bien que la peinture selon Rigaud n’est rien moins que parlante, obéissant à une grammaire convaincante des regards, des gestes, des attitudes, des accessoires, des décors et des ajustements » résume Ariane James-Sarazin, la commissaire de l’exposition.
En fils d’un drapier et tailleur, il prend un soin particulier à
travailler les étoffes, les matières, le reflet métallique d’une armure, la délicatesse d’une soie ou d’une dentelle. On pense à l’exubérance et à la dextérité des Van Dyck et Philippe de Champaigne dans leur manière à rendre palpable les matières. La leçon du baroquisme toujours. La lumière joue avec les foisons de soie, de brocard, ou de velours comme le montre son Portrait de Guillaume Dubois qui nous montre le prélat assis sur une chantilly mousseuse de velours cramoisi. En regardant ses œuvres, on a l’impression du toucher des étoffes. « Son pinceau est comme le ciseau d’un sculpteur. Il travaille en parfait illusionniste » souligne Ariane James-Sarazin. C’est aussi l’atour du portrait qu’il travaille comme un écrin, jusque veiller avec attention au choix du cadre pour qu’il se marie parfaitement à l’œuvre, la sublime au mieux.
Star en son temps, il est demandé par tous, nobles, hommes d’église, magistrats et financiers qui lui permettent d’amasser fortune. Il est tant demandé qu’il « mit à ses portraits un prix assez haut… qu’il ne pouvait pas suffire à tous ceux qui s’empressaient d’être peints de sa main » relate l’un de ses contemporains. Sa fortune lui permet de meubler et décorer d’œuvres d’art son hôtel particulier de la rue Louis-le-Grand qui lui sert aussi d’atelier avec, comme c’était la coutume à l’époque, une nuée de petites mains pour effectuer les tâches courantes. C’est là qu’il meurt le 29 décembre 1743, à l’âge canonique pour l’époque de 84 ans.
Pour cause de longue fermeture due à la pandémie, il reste peu de jours pour contempler les œuvres de ce peintre magistral. On se précipite !
NAPOLEON ET VERSAILLES : LA GLOIRE DE LA FRANCE
En cette année de commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur Napoléon Ier, Versailles ne pouvait pas rester dans l’ombre, surtout lorsqu’on apprend que le domaine de Versailles conserve la plus grande collection iconographique consacrée à l’Empereur et que beaucoup de pièces, du domaine de Trianon ont retrouvées le lustre qu’elles avaient pendant l’Empire.
Galerie des batailles © Château de Versailles, T. Garnier
Salle du Sacre © Château de Versailles, T. Garnier
Salon de la Maison de la Reine © Château de Versailles, T. Garnier
Dès après son accession au trône Napoléon voulut redonner à ce lieu, qui vit la grandeur royale de la France, tout son lustre. Si la Révolution avait épargné le château lui-même et ses dépendances, il avait en revanche laissé les lieux exsangues, vidés de leur mobilier et autres objets. Dès 1804, l’année de son couronnement, Versailles devient résidence impériale. Il sollicite de nombreux architectes et entreprend des plans de remise en état du château, ainsi que des Grand et Petit Trianon, où il souhaite faire vivre sa mère Letizia Bonaparte et sa sœur Pauline, princesse Borghese.
Dans les premières années de son règne, Des essais de restauration des dorures sont menés dans les Grands Appartements, Créant de longues enfilades de salles Empire. D’autre part, d’importantes commandes de soieries sont passées, notamment pour orner une future salle du Trône, un salon qui n’était présent, à l’époque, qu’au palais des Tuileries.
Tout cela démontrant bien l’importance de Versailles aux yeux de l’Empereur. En 1811, après des années de rivalités entre architectes, de projets conçus puis abandonnés et face à l’importance des ressources financières nécessaires, tout est arrêté.
La Restauration voit Louis XVIII accéder au trône, qui voudrait renouer avec le Versailles de ses ancêtres, mais délaisse vite le domaine et le château. Versailles retombe en léthargie. Cette belle au bois dormant se réveillera avec Louis-Philippe qui veut non seulement redonner vie à Versailles mais aussi inscrire le pays dans sa grande Histoire. Il décide de créer un musée « à toutes les gloires de la France » et commande, à partir de 1833, une série de 35 très grandes peintures représentant les grandes batailles qui ont marqué l’Histoire nationale, de la victoire de Clovis à Tolbiac jusqu’à celle de Napoléon à Wagram, en 1809.
Un vrai livre d’Histoire !
Sont convoqué le ban et l’arrière-ban des peintres d’histoire et fait aménager pour accueillir cette fresque historique, la quasi-totalité de l’étage de l’aile sud du Château. Sont accrochées côte à côte ces grandes tartines brossées dans un esprit des plus réalistes, même un brin pompier, vantant la construction guerrière d’un état qui consolide enfin ses frontières et assure ici son intégrité. Sont ajoutés une série de 82 bustes d’officiers morts au combat ainsi que des tables de bronze portant les noms des princes, connétables, maréchaux et amiraux eux aussi tués ou blessés mortellement pour la France. Un vrai
Dans la salle Marengo par Jacques-Louis David, Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, 1801 © Château de Versailles, T. Garnier
livre d’histoire ! Sur les 35 tableaux, six relatent de grandes batailles napoléoniennes avec souffle et grandeur. On est transporté… Mais au-delà, on peut dans le château et surtout dans les Trianons, visiter de nombreuses pièces restaurées et meublées dans le goût de l’Empire. Traces laissées par l’empereur dans ce Versailles reconquis. Un mobilier et des tentures qui se distinguent du goût du siècle précédent par leur rigueur voire une certaine austérité qui caractérisent les arts décoratifs de la période napoléonienne.
LA CHAPELLE ROYALE, D’OR ET DE LUMIERE
Ça y est ! Après avoir suivi (presque) pas à pas sur les réseaux sociaux, la restauration de la Chapelle royale du château de Versailles, les échafaudages retirés et le voile levé nous la restitue comme elle l’était lors de son inauguré en 1710 à la toute fin du règne de Louis XIV. Il parachevait ainsi un règne qui brilla par son implication pour la culture et la preuve de sa dévotion soutenue en cela par la morganatique Madame de Maintenon.
Plafond de la Chapelle © Château de Versailles, T. Garnier
Dorure des plombs décoratifs © Château de Versailles, T. Garnier
Charpente après restauration © Château de Versailles, T. Garnier
Aujourd’hui on peut de nouveau visiter ce haut lieu du pouvoir royal. Des rois qui, ne l’oublions pas, l’étaient de droit divin. C’est en 1687 que Louis XIV décide de sa construction car, étonnement, le château – ancien relais de chasse de son père – ne possédait pas de lieu de culte jusqu’alors. Un grand chantier qui constituait alors, après celui de la galerie des Glaces, le plus prestigieux et le plus audacieux ajout apporté à l’édifice et la dernière grande modification apportée sous le règne du Roi-Soleil.
C’est Jules-Hardouin Mansart qui s’y colle et qui trouve une place de libre entre le corps central et l’aile nord du château. Œuvre au
baroque achevé, la chapelle s’intègre parfaitement dans l’ensemble qui se dégage du château. Son intérieur, sur deux étages comprenant la tribune principale, située au-dessus de l’entrée et réservée à la famille royale, est dans la plus pure tradition des chapelles palatines avec ses colonnes s’élevant vers le ciel, son plafond décoré de peintures dues à Antoine Coypel, Charles de La Fosse et Jean Jouvenet et son sol de marbre mosaïqué. Le tout regorgeant d’or et d’allusion au Roi-Soleil. Les plus grands artistes de l’époque, architectes, peintres et sculpteurs, furent convoqués pour donner à ce dernier grand chantier du règne de Louis XIV le meilleur et le
Chapelle royale après restauration © Château de Versailles, Thomas Garnier
plus flamboyant. De sa charpente à son intérieur, de sa toiture à ses sculptures, la chapelle présentait récemment une triste figure qui nécessitait d’évidence une restauration complète.
Elle est redevenue telle que le Roi-Soleil l’a connue !
Quelques chiffres pour illustrer ces trois années de travaux. La charpente représente plus de 1000 m2, côté couverture il a fallu travailler 470 m2 de plomb. Côté vitraux et grandes glaces blanches qui éclairent son intérieur, ont été démontés et restaurés 1794 panneaux faits de 665 glaces d’une surface de 360 m2. Et enfin ont aussi été restaurées les 28 sculptures monumentales que l’on peut voir sur la corniche qui enserre le bâtiment. Son triste toit a retrouvé ses ors et son intérieur toute sa lumière filtrant au travers de ses vitraux. Elle nous est redonnée aujourd’hui telle que le Roi-Soleil l’a connue.
LES LALANNE CHEZ LA REINE
Et enfin pour être complet, on ira faire un tour dans ce trop « cute » hameau de la Reine, restauré lui aussi et qui a retrouvé son aspect de décor tel que l’a connu la reine Marie-Antoinette, qui se rêvait fermière loin des rigueurs par trop corsetées de la Cour. Pour asseoir le côté champêtre de l’endroit sont installés jusqu’au 10 octobre 2021, quelques pièces animalières dues aux sculpteurs contemporains Claude et François-Xavier Lalanne, sculptures prêtées par la galerie Mitterrand.
Au gré d’un parcours allant des jardins du Petit Trianon, autre lieu vénéré par la reine qui y recevait ses amis et en cachette son très aimé Axel de Fersen, au hameau de la Reine donc. Ânes, moutons, lapins et autres « choupattes » aux airs aussi poétiques que surréalistes s’intègrent parfaitement dans leur décor. Le mariage art contemporain et Versailles, est, on le sait depuis quelques années, toujours des plus réussis.
Claude et François-Xavier Lalanne, Brebis, agneau et mouton au Hameau de la Reine © Courtesy Galerie Mitterrand / Château de Versailles, T. Garnier / Adagp 2021
Horaires :
Le Château et la Chapelle sont ouvert tous les jours sauf le lundi, et le 1er mai
de 9h à18h30 (Fermeture des caisses : 17h45)
Les châteaux de Trianon et le domaine de Marie-Antoinette sont ouvert tous les jours, sauf le lundi de 12h à 17h30, dernière admission à 17h (fermeture des caisses à 16h50).
Accès :
RER ligne C, en direction de Versailles Château – RiveGauche.
Trains SNCF depuis la gare Montparnasse, en direction de Versailles – Chantiers.
Trains SNCF depuis la gare Saint-Lazare, en directionde Versailles – Rive Droite.
Autobus ligne 171 de la RATP depuis le pont de Sèvres en direction de Versailles-Place d’Armes.
Exposition Hyacinthe Rigaud :
L’exposition est ouverte au public jusqu’au 13 juin 2021, tous les jours (sauf le lundi) de 9h à 17h30 (dernière admission 16h45).
Pour les horaires et différentes autres informations concernant les conditions d’accès en cette période, se reporter au site du château
Catalogue :
Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil
Sous la direction d’Ariane James-Sarazin
Co-édition Château de Versailles / Éditions Faton, 440 pages, 300 ill., 49 €
Pour aller plus loin, les Éditions Faton sont aussi les éditeurs du catalogue raisonné de l’œuvre de Hyacinthe Rigaud sous la direction d’Ariane James-Sarazin, commissaire de l’exposition du Château de Versailles. Préface par Pierre Rosenberg, de l’Académie française
Deux tomes reliés cartonnés sous coffret illustré :
Vol. 1 : L’homme et son art, vol. 2 : Catalogue raisonné
Éditions Faton, 14480 pages, plus de 1000 ill., 320 €