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20 MIN READ

DE RIGAUD A LALANNE, VERSAILLES RENAIT

Avec cette réouverture attendue, le château de Versailles nous propose, en plus de l’habituelle visite des lieux, une très attendue rétrospective du peintre Hyacinthe Rigaud, le plus grand portraitiste du règne du Roi-Soleil. On ira aussi admirer la chapelle royale restaurée qui a enfin retrouvé ses ors et son éclat. Un tour aussi s’impose en cette année du bicentenaire du décès de Napoléon pour admirer les grandes heures de l’Empereur dans la galerie des Batailles. Enfin, une déambulation champêtre s’impose entre le Petit Trianon et le Hameau de la Reine rendu à son état du temps de Marie-Antoinette pour côtoyer les sculptures contemporaines des Lalanne.

Exposition « Hyacinthe Rigaud ou le portrait Soleil » à visiter au château de Versailles à partir du 19 mai 2021 jusqu’au 13 juin 2021.
« Les Lalanne à Trianon » : installation des sculptures de Claude et François-Xavier Lalanne à visiter au domaine du Trianon du 19 juin 2021 jusqu’au 10 octobre 2021.

Pour cette réouverture tant attendue Le château de Versailles nous proposent quatre événements à la hauteur du lieu © Domaine de Versailles. Ph.: T. Garnier.

Avec la réouverture des musées et des lieux de visite, le soleil se mettant de la partie, il y a beaucoup de bonnes raisons d’aller faire un tour au château de Versailles. Ne serait-ce que commencer par le château, ses jardins, ses plans d’eau et ses bosquets dont la fin du chantier du Bosquet de la Reine. Mais au-delà de ces évidences, quatre autres visites nous sont proposées. L’une est d’aller enfin voir la chapelle, fermée depuis trois ans, et enfin entièrement restaurée et rouverte. L’autre est une exposition dédiée à Napoléon en cette année qui commémore (célèbre pour certains…) la mort de l’Empereur. Et enfin la très attendue exposition consacrée au peintre Hyacinthe Rigaud (1659-1743) peu connu du grand public mais pourtant une gloire à son époque ! Et l’on peut s’étonner qu’il n’eut jamais avant, la grande rétrospective que son talent méritait. Oubli réparé avec cette exposition de plus de 140 œuvres qui jalonnent son parcours. Et pour terminer, un tour s’impose jusqu’au Trianon et Hameau de la Reine (dernièrement restauré) pour admirer quelques créations de Claude et François-Xavier Lalanne, disséminées dans le parc comme pour rendre à ces lieux leur destination champêtre.

Hyacinthe Rigaud, Autoportrait dit au turban, 1698 © Musée d’art Hyacinthe Rigaud, Perpignan / Pascale Marchesan

Hyacinthe Rigaud, Charles de Saint-Albin, 1723 Los Angeles, The Paul J. Getty museum of Art.

Hyacinthe Rigaud, portrait de Louis de France, duc de Bourgogne, 1702-1703 © Historic England Archive. Kenwood, London

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Louis XV, 1715-1717 © RMN-GP (château de Versailles) / G.Blot

Hyacinthe Rigaud, Marguerite-Henriette de la Briffe, ̩épouse de Cardin Le Bret, 1712 © Coll. part.

Hyacinthe Rigaud, La Famille Léonard, 1692-1693 © RMN-GP (musée du Louvre) / H.Lewandowski

HYACINTHE RIGAUD OU LE PORTRAIT SOLEIL

Ce peintre qui fut le contemporain des plus connus Le Brun, grand décorateur de Versailles, du froufroutant Antoine Watteau, de l’austère Chardin et du rococo François Boucher, délaissa les bosquets, les fêtes galantes et les escarpolettes pour un style dans lequel il excella : l’art du portrait. Il nous a laissé des nobles, des prélats, de la cour comme de la soldatesque de magnifiques représentations dans lesquelles les modèles transcendent son art accompli. Avec, en acmé de son œuvre, ce portrait officiel de Louis XIV qui reste, au travers des siècles, l’image figée du grand souverain. Le portrait officiel par excellence, l’emblème du Grand Siècle ! « Son regard qui a fixé l’image du roi pour l’éternité.» comme le résume Catherine Pégard qui préside l’Établissement public du château.

Encouragé par Le Brun

Natif de Perpignan le 18 juillet 1659, sa famille comptait trois peintres, qui s’illustrèrent dans l’art du retable d’église, et d’un père qui, lui, préféra le métier de drapier et de tailleur. Formé aux arts à Perpignan et Carcassonne, il « monte » à Paris à l’âge de 22 ans. Là le jeune Hyacinthe Rigaud se refuse, comme il était de coutume à l’époque, de partir faire son « grand tour » à Rome, mais de rester à Paris et de se spécialiser dans l’art du portrait, encouragé en cela par Charles Le Brun, premier peintre du roi, qui reconnut très tôt son don.
Le portrait a alors pour maître Nicolas de Largillière et François de Troy, des concurrents certes, mais néanmoins amis et, comme le soulignait alors l’historien Pierre-Jean Mariette : « Il est rare de trouver trois personnes de même talent vivre

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Louis XIV en costume royal, 1701 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

ensemble dans une union parfaite ». Doué, un an seulement après son arrivée à Paris, Hyacinthe Rigaud remporte le Prix de Rome, Premier prix décerné par l’Académie royale de peinture et de sculpture, académie présidée par Charles Le Brun lui-même. Il y est agréé en 1684, reçu comme peintre d’histoire et portraitiste en 1700, puis nommé professeur en 1710. Il devient brièvement recteur et directeur de l’institution entre 1733 et 1735.

Le portrait restera à Versailles !

Après deux premières tentatives de peindre le roi sans aucune séance de pose toutefois (ces deux œuvres sont perdues), c’est en 1700 que Philippe V d’Espagne (fils du « Grand Dauphin » donc petit-fils de Louis XIV) pose pour lui et dans la foulée lui commande un portrait de son grand-père ! Pour ce faire, Rigaud est enfin reçu à Versailles pour faire poser le roi. Il travaille sur place le portrait, tout le reste – habit, décor et pose – est peint en atelier avec l’aide de figurants et de mannequins.
En janvier 1702, le portrait de Louis XIV est dévoilé à Versailles. « Jamais portrait n’a été mieux peint ni plus ressemblant : toute la cour l’a vu et tout le monde l’a admiré » écrit le Mercure de France, le principal journal du temps. Mais au moment d’envoyer le tableau en Espagne, l’œuvre plaît tant à Louis XIV qu’il décide finalement de la conserver et de l’exposer dans le salon d’Apollon. Pour son petit-fils, le roi commande alors une réplique à Rigaud qu’il décide aussi de le garder ! Et c’est finalement une œuvre totalement différente, montrant le roi en armure, qui sera offerte à son petit-fils et que l’on peut admirer à Madrid au musée du Prado.

Hyacinthe Rigaud, Portrait de Jules Hardouin-Mansart, 1685 © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

Dans ce Grand Siècle, qui précède et annonce celui des Lumières, l’art, en un dernier sursaut du baroque et de ses extravagances, s’accorde parfaitement à la flamboyance de la Cour. Pour cela, conforme à son temps, Hyacinthe Rigaud y accorde le portrait, considéré alors comme un genre mineur (la peinture d’histoire étant le genre le plus prestigieux), mieux il en devient le grand maître usant de couleurs éclatantes, dosant à merveille les ombres et la lumière, transpose ses modèles en repensant complètement la notion de physionomie des visages. Il les met en scène en les inscrivant dans des décors, sur des fond de paysages travaillés, des natures mortes, voire des scènes de bataille afin asseoir leur état et leur fonction. Pour les glorifier aussi ce que recherchent sûrement ceux qui le sollicitent. Mais pour autant il ne semble pas faire œuvre hagiographique. Sans tomber dans les Grotesques d’un Goya, ses portraits ne gomment en rien les rides, les embonpoints voire un nez ou un menton disgracieux. La véracité du rendu sublime encore plus son art achevé.

« Il travaille en parfait illusionniste »

« Ses portraits frappent par leur volubilité et leur éloquence, si bien que la peinture selon Rigaud n’est rien moins que parlante, obéissant à une grammaire convaincante des regards, des gestes, des attitudes, des accessoires, des décors et des ajustements » résume Ariane James-Sarazin, la commissaire de l’exposition.
En fils d’un drapier et tailleur, il prend un soin particulier à

travailler les étoffes, les matières, le reflet métallique d’une armure, la délicatesse d’une soie ou d’une dentelle. On pense à l’exubérance et à la dextérité des Van Dyck et Philippe de Champaigne dans leur manière à rendre palpable les matières. La leçon du baroquisme toujours. La lumière joue avec les foisons de soie, de brocard, ou de velours comme le montre son Portrait de Guillaume Dubois qui nous montre le prélat assis sur une chantilly mousseuse de velours cramoisi. En regardant ses œuvres, on a l’impression du toucher des étoffes. « Son pinceau est comme le ciseau d’un sculpteur. Il travaille en parfait illusionniste » souligne Ariane James-Sarazin. C’est aussi l’atour du portrait qu’il travaille comme un écrin, jusque veiller avec attention au choix du cadre pour qu’il se marie parfaitement à l’œuvre, la sublime au mieux.
Star en son temps, il est demandé par tous, nobles, hommes d’église, magistrats et financiers qui lui permettent d’amasser fortune. Il est tant demandé qu’il « mit à ses portraits un prix assez haut… qu’il ne pouvait pas suffire à tous ceux qui s’empressaient d’être peints de sa main » relate l’un de ses contemporains. Sa fortune lui permet de meubler et décorer d’œuvres d’art son hôtel particulier de la rue Louis-le-Grand qui lui sert aussi d’atelier avec, comme c’était la coutume à l’époque, une nuée de petites mains pour effectuer les tâches courantes. C’est là qu’il meurt le 29 décembre 1743, à l’âge canonique pour l’époque de 84 ans.
Pour cause de longue fermeture due à la pandémie, il reste peu de jours pour contempler les œuvres de ce peintre magistral. On se précipite !

NAPOLEON ET VERSAILLES : LA GLOIRE DE LA FRANCE

En cette année de commémoration du bicentenaire de la mort de l’Empereur Napoléon Ier, Versailles ne pouvait pas rester dans l’ombre, surtout lorsqu’on apprend que le domaine de Versailles conserve la plus grande collection iconographique consacrée à l’Empereur et que beaucoup de pièces, du domaine de Trianon ont retrouvées le lustre qu’elles avaient pendant l’Empire.

Galerie des batailles © Château de Versailles, T. Garnier

Salle du Sacre © Château de Versailles, T. Garnier

Salon de la Maison de la Reine © Château de Versailles, T. Garnier

Dès après son accession au trône Napoléon voulut redonner à ce lieu, qui vit la grandeur royale de la France, tout son lustre. Si la Révolution avait épargné le château lui-même et ses dépendances, il avait en revanche laissé les lieux exsangues, vidés de leur mobilier et autres objets. Dès 1804, l’année de son couronnement, Versailles devient résidence impériale. Il sollicite de nombreux architectes et entreprend des plans de remise en état du château, ainsi que des Grand et Petit Trianon, où il souhaite faire vivre sa mère Letizia Bonaparte et sa sœur Pauline, princesse Borghese.
Dans les premières années de son règne, Des essais de restauration des dorures sont menés dans les Grands Appartements, Créant de longues enfilades de salles Empire. D’autre part, d’importantes commandes de soieries sont passées, notamment pour orner une future salle du Trône, un salon qui n’était présent, à l’époque, qu’au palais des Tuileries.

Tout cela démontrant bien l’importance de Versailles aux yeux de l’Empereur. En 1811, après des années de rivalités entre architectes, de projets conçus puis abandonnés et face à l’importance des ressources financières nécessaires, tout est arrêté.
La Restauration voit Louis XVIII accéder au trône, qui voudrait renouer avec le Versailles de ses ancêtres, mais délaisse vite le domaine et le château. Versailles retombe en léthargie. Cette belle au bois dormant se réveillera avec Louis-Philippe qui veut non seulement redonner vie à Versailles mais aussi inscrire le pays dans sa grande Histoire. Il décide de créer un musée « à toutes les gloires de la France » et commande, à partir de 1833, une série de 35 très grandes peintures représentant les grandes batailles qui ont marqué l’Histoire nationale, de la victoire de Clovis à Tolbiac jusqu’à celle de Napoléon à Wagram, en 1809.

Un vrai livre d’Histoire !

Sont convoqué le ban et l’arrière-ban des peintres d’histoire et fait aménager pour accueillir cette fresque historique, la quasi-totalité de l’étage de l’aile sud du Château. Sont accrochées côte à côte ces grandes tartines brossées dans un esprit des plus réalistes, même un brin pompier, vantant la construction guerrière d’un état qui consolide enfin ses frontières et assure ici son intégrité. Sont ajoutés une série de 82 bustes d’officiers morts au combat ainsi que des tables de bronze portant les noms des princes, connétables, maréchaux et amiraux eux aussi tués ou blessés mortellement pour la France. Un vrai

Dans la salle Marengo par Jacques-Louis David, Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, 1801 © Château de Versailles, T. Garnier

livre d’histoire ! Sur les 35 tableaux, six relatent de grandes batailles napoléoniennes avec souffle et grandeur. On est transporté… Mais au-delà, on peut dans le château et surtout dans les Trianons, visiter de nombreuses pièces restaurées et meublées dans le goût de l’Empire. Traces laissées par l’empereur dans ce Versailles reconquis. Un mobilier et des tentures qui se distinguent du goût du siècle précédent par leur rigueur voire une certaine austérité qui caractérisent les arts décoratifs de la période napoléonienne.

LA CHAPELLE ROYALE, D’OR ET DE LUMIERE

Ça y est ! Après avoir suivi (presque) pas à pas sur les réseaux sociaux, la restauration de la Chapelle royale du château de Versailles, les échafaudages retirés et le voile levé nous la restitue comme elle l’était lors de son inauguré en 1710 à la toute fin du règne de Louis XIV. Il parachevait ainsi un règne qui brilla par son implication pour la culture et la preuve de sa dévotion soutenue en cela par la morganatique Madame de Maintenon.

Plafond de la Chapelle © Château de Versailles, T. Garnier

Dorure des plombs décoratifs © Château de Versailles, T. Garnier

Charpente après restauration © Château de Versailles, T. Garnier

Aujourd’hui on peut de nouveau visiter ce haut lieu du pouvoir royal. Des rois qui, ne l’oublions pas, l’étaient de droit divin. C’est en 1687 que Louis XIV décide de sa construction car, étonnement, le château – ancien relais de chasse de son père – ne possédait pas de lieu de culte jusqu’alors. Un grand chantier qui constituait alors, après celui de la galerie des Glaces, le plus prestigieux et le plus audacieux ajout apporté à l’édifice et la dernière grande modification apportée sous le règne du Roi-Soleil.
C’est Jules-Hardouin Mansart qui s’y colle et qui trouve une place de libre entre le corps central et l’aile nord du château. Œuvre au

baroque achevé, la chapelle s’intègre parfaitement dans l’ensemble qui se dégage du château. Son intérieur, sur deux étages comprenant la tribune principale, située au-dessus de l’entrée et réservée à la famille royale, est dans la plus pure tradition des chapelles palatines avec ses colonnes s’élevant vers le ciel, son plafond décoré de peintures dues à Antoine Coypel, Charles de La Fosse et Jean Jouvenet et son sol de marbre mosaïqué. Le tout regorgeant d’or et d’allusion au Roi-Soleil. Les plus grands artistes de l’époque, architectes, peintres et sculpteurs, furent convoqués pour donner à ce dernier grand chantier du règne de Louis XIV le meilleur et le

Chapelle royale après restauration © Château de Versailles, Thomas Garnier

plus flamboyant. De sa charpente à son intérieur, de sa toiture à ses sculptures, la chapelle présentait récemment une triste figure qui nécessitait d’évidence une restauration complète.

Elle est redevenue telle que le Roi-Soleil l’a connue !

Quelques chiffres pour illustrer ces trois années de travaux. La charpente représente plus de 1000 m2, côté couverture il a fallu travailler 470 m2 de plomb. Côté vitraux et grandes glaces blanches qui éclairent son intérieur, ont été démontés et restaurés 1794 panneaux faits de 665 glaces d’une surface de 360 m2. Et enfin ont aussi été restaurées les 28 sculptures monumentales que l’on peut voir sur la corniche qui enserre le bâtiment. Son triste toit a retrouvé ses ors et son intérieur toute sa lumière filtrant au travers de ses vitraux. Elle nous est redonnée aujourd’hui telle que le Roi-Soleil l’a connue.

LES LALANNE CHEZ LA REINE

 Et enfin pour être complet, on ira faire un tour dans ce trop « cute » hameau de la Reine, restauré lui aussi et qui a retrouvé son aspect de décor tel que l’a connu la reine Marie-Antoinette, qui se rêvait fermière loin des rigueurs par trop corsetées de la Cour. Pour asseoir le côté champêtre de l’endroit sont installés jusqu’au 10 octobre 2021, quelques pièces animalières dues aux sculpteurs contemporains Claude et François-Xavier Lalanne, sculptures prêtées par la galerie Mitterrand.
Au gré d’un parcours allant des jardins du Petit Trianon, autre lieu vénéré par la reine qui y recevait ses amis et en cachette son très aimé Axel de Fersen, au hameau de la Reine donc. Ânes, moutons, lapins et autres « choupattes » aux airs aussi poétiques que surréalistes s’intègrent parfaitement dans leur décor. Le mariage art contemporain et Versailles, est, on le sait depuis quelques années, toujours des plus réussis.

Claude et François-Xavier Lalanne, Brebis, agneau et mouton au Hameau de la Reine © Courtesy Galerie Mitterrand / Château de Versailles, T. Garnier / Adagp 2021

Horaires :
Le Château et la Chapelle sont ouvert tous les jours sauf le lundi, et le 1er mai
de
9h à18h30 (Fermeture des caisses : 17h45)
Les châteaux de Trianon et le domaine de Marie-Antoinette sont ouvert tous les jours, sauf le lundi de 12h à 17h30, dernière admission à 17h (fermeture des caisses à 16h50).
Accès :
RER ligne C, en direction de Versailles Château – RiveGauche.
Trains SNCF depuis la gare Montparnasse, en direction de Versailles – Chantiers.
Trains SNCF depuis la gare Saint-Lazare, en directionde Versailles – Rive Droite.
Autobus ligne 171 de la RATP depuis le pont de Sèvres en direction de Versailles-Place d’Armes.
Exposition Hyacinthe Rigaud :
L’exposition est ouverte au public jusqu’au 13 juin 2021, tous les jours (sauf le lundi) de 9h à 17h30 (dernière admission 16h45).
Pour les horaires et différentes autres informations concernant les conditions d’accès en cette période,  se reporter au site du château
Catalogue :
Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil
Sous la direction d’Ariane James-Sarazin
Co-édition Château de Versailles / Éditions Faton, 440 pages, 300 ill., 49 €


Pour aller plus loin, les Éditions Faton sont aussi les éditeurs du catalogue raisonné de l’œuvre de Hyacinthe Rigaud sous la direction d’Ariane James-Sarazin, commissaire de l’exposition du Château de Versailles. Préface par Pierre Rosenberg, de l’Académie française
Deux tomes reliés cartonnés sous coffret illustré :
Vol. 1 : L’homme et son art, vol. 2 : Catalogue raisonné
Éditions Faton, 14480 pages, plus de 1000 ill., 320 €

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

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