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17 MIN READ

IL Y A 200 ANS… NAPOLÉON

Il y a deux siècles, en mai 1821, mourrait Napoléon sur l’île de Sainte-Hélène. Et loin de le faire oublier, cet exil semble avoir surtout renforcé son aura au point qu’il truste, avec Marie-Antoinette, la première place comme figure la plus connue de notre Histoire. Pour commémorer cet anniversaire, pas moins de trois expositions d’importance nous sont proposées. Une exposition fleuve sur l’homme, sa vie et son parcours à la Grande Halle de la Villette. Au Musée de l’Armée, on nous parle de ses derniers moments et de ce qui s’ensuivit. Et enfin, dans son château de cœur à La Malmaison, on vient nous éclairer sur la représentation et la diffusion de son image qui fit tant pour la construction du mythe. Napoléon n’est pas mort…

« Napoléon L’exposition » à la Grande Halle de la Villette jusqu’au 19 décembre 2021.
L’exposition « Napoléon n’est plus » au Musée de l’Armée jusqu’au 31 octobre 2021.
L’exposition « Napoléon aux 1001 visages » au musée du château de Malmaison jusqu’au 6 septembre 2021.

Posté le 24 juin 2021

Carl von Steuben, Napoléon sur son lit de mort. Vers 1828 (Exposé au Musée de l’Armée) ©,Arenenberg, Napoleonmuseum Thurgau

Pour paraphraser le mot d’Henri III devant la dépouille du duc de Guise (qu’il venait de faire assassiner sous son ordre), on peut dire de Napoléon qu’il est, lui aussi, « encore plus grand mort que vivant. ». Ou du moins aussi grand. Il est vrai que l’Empereur truste, avec Marie-Antoinette, la première place dans le souvenir mémoriel des Français. Mais à contrario de la pauvre épouse de Louis XVI, qui semble rallier tous les suffrages, l’aura de Napoléon (dont c’est le prénom, ce que l’on oublie souvent en en faisant son nom) déchaîne les passions et scinde en deux camps ses admirateurs comme ses contempteurs.

Les premiers voient en lui le promoteur de la France moderne, l’instigateur du Code civil sur lequel nous vivons (en partie) encore, sans oublier l’aura et la grandeur de la France sous son règne. Les autres mettent en avant son rétablissement de l’esclavage, ses guerres et conquêtes semant trouble et malheur dans toute l’Europe et certains vont même jusqu’à parler de dictateur.
Napoléon divise, mais Napoléon est toujours là. « Parlez de moi en bien ou en mal l’essentiel c’est parler de moi » disait Léon Zitrone (qui se souvient de lui ?), une citation que l’on peut appliquer à Napoléon sauf qu’il n’est plus là pour s’en soucier. Enfin, presque plus là puisque les châteaux qu’il habita, les champs où il batailla, les reconstitutions historiques, les ventes aux enchères de souvenirs qui font salle comble plusieurs fois l’an, les collectionneurs d’artéfacts sont légion et pas seulement en France et enfin aussi… en soldat de plomb ! La soldatesque de son armée comme ses maréchaux ou lui-même font toujours partie des figurines qui se vendent le mieux ! Un mythe à qui beaucoup vouent un véritable culte !
Oui, Napoléon divise, il est vrai et il n’y a qu’à voir et entendre tout ce qui s’est dit autour de cette commémoration (célébration diront certains…) des 200 ans de sa disparition en mai 1821 pour se rendre compte qu’il ne laisse pas indifférent.
Quoiqu’il en soit, trois expositions viennent nous le rappeler et le remettre en lumière.

NAPOLÉON, L’EXPOSITION FLEUVE

Louis-François Lejeune, Bataille des Pyramides, 21 juillet 1798, 1806 © Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / Dist. Rmn – Grand Palais / Jean-Marc Manaï

Gros Antoine-Jean, Bonaparte Ier consul, 1802 © Paris, musée de la Légion d'Honneur / Rmn - Grand Palais / Gérard Blot

Bivouac de l’Empereur Napoléon Ier, modèle de 1808 © Mobilier national, photo Isabelle Bideau

Jean-François Chalgrin et François-Honoré Jacob-Desmalter, Trône de l’Empereur Napoléon 1er,1804-1805 © Sénat de la République française / G. Butet

Epée du Premier consul puis de l’Empereur, dite épée «du sacre» © Rmn - Grand Palais (château de Fontainebleau) / Sylvie Chan-Liat

Antoine-Jean Gros, Bonaparte au pont d’Arcole, 1796 © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Franck Raux

Vincenzo Vela, Les derniers moments de Napoléon Ier à Sainte-Hélène, 1866 © château de Versailles, Dist. Rmn - Grand Palais / Christophe Fouin

À la Grande Halle de la Villette, est présentée l’exposition que l’on pourrait qualifier d’officielle en cette année de commémoration. Une exposition qui se veut didactique, explicative, « ouvrant le débat » comme l’explique Didier Fusillier, aux commandes de la Halle. Une manière de répondre aux détracteurs d’autant que le volet qui fâche, celui de l’esclavage, n’est pas mis sous le tapis. Puisque des débats permettront des confrontations avec Patrick Chamoiseau et la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage.

Napoléon oui, mais surtout pas de gloire, ni de célébration. On est presque, ici, dans un cours d’Histoire. À l’arrivée, il s’agit surtout de présenter les artéfacts d’un parcours avec force peintures, objets, documents, meubles, orfèvrerie, etc. Pour preuve de la grandeur toute impériale de l’exposition, tous les grands musées et châteaux ont été mis à contribution : le Louvre, la Malmaison, Fontainebleau, Versailles, le Musée de l’Armée et de nombreux collectionneurs.

De Brienne à Waterloo

Didactique aussi la présentation qui met ses pas dans ceux de l’Empereur d’une manière à la fois chronologique et thématique. Des années d’apprentissage au collège militaire de Brienne ; puis, comme soldat de la Révolution, pendant les campagnes d’Italie (1796) et d’Égypte (1799) et son apport scientifique. Quittant l’armée pour un destin politique, s’ensuivent le coup d’État du 18 brumaire et le Consulat qui nous amènent tranquillement (si on peut dire) à l’avènement de l’Empire jusqu’à son déclin, déclin illustré par deux échecs militaires : la campagne d’Espagne (1808) et la campagne de Russie (1812). Et enfin un premier exil à l’île d’Elbe d’où il revient pour ces Cent-Jours qui se solderont par sa chute définitive après la bataille de Waterloo en 1815. La suite nous est contée au Musée de l’Armée. Des excursions thématiques nous permettent aussi d’étudier des relations plus centrées sur l’homme et le personnage. À savoir : Napoléon intime, ses femmes

Jacques-Louis David, Bonaparte, Premier consul, franchissant le Grand-Saint-Bernard le 20 mai 1800, 1802 © Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / Rmn, Franck Raux

Joséphine puis Marie-Louise et son fils légitime, le roi de Rome. Une page avec un ton plus politique est proposée avec une évocation du chef de guerre et sa conquête de l’Europe et des pays conquis, à la tête desquels il place ses sœurs, frères et certains fidèles.
Reconstitution et scénographie ambiance empire, salle du trône, vêtements de cour, effets personnels, mais aussi matériel de guerre et de bivouac, le tout relayés par des tableaux tout à la gloire de l’Empereur. Pourtant, l’exposition qui semble se défendre de glorifier cette période, se voulant seulement comme historique… ne réussit qu’à moitié, tant il est vrai qu’alors, la France présentait le visage triomphant dont les feux ont réussi à parvenir, tout aussi éclatants, jusqu’à nous.

NAPOLÉON N’EST PLUS

Jean-Baptiste Mauzaisse, Napoléon. Allégorie, 1833 © RMN-Grand Palais, musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau / Daniel Arnaudet

François Edme Ricois, Tombeau de Napoléon à Sainte Hélène dans la vallée du Géranium © Jean Harixçalde, Ville d'Ajaccio

Masque mortuaire de Napoléon, 1821 © Rmn - Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / André Martin

Testament de Napoléon Ier © Archives nationales (France)

Lit sur lequel est mort Napoléon Ier à Sainte-Hélène, dit « lit Murat » © Paris - Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Pascal Segrette

De Rossi d’après Horace Vernet, Napoléon sortant de son tombeau, 1869 © Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / É. Cambier

Boîte contenant les clefs du cercueil de Napoléon Ier, 1840 © Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais / É. Cambier

C’est à la fin de cette histoire et ses suites auxquels nous convie le Musée de l’Armée qui nous présente donc les derniers instants de l’Empereur et l’éclosion du mythe. On ne pouvait espérer meilleur lieu que celui qui conserve en son sein son tombeau. Nous sommes donc le 5 mai 1821 à 5h49 de l’après-midi, autour d’un simple lit de camp dans cette maison loin des feux de l’Empire, sur l’île de Sainte-Hélène. Une simple demeure nichée sur cet îlot perdu dans l’immensité de l’Océan Atlantique, abrite une poignée de fidèles qui, ce soir-là, veillent sur celui qui a régné sur l’Europe. Étrange destin pour cet homme vénéré ou honni par tant et veillé par si peu. Une soirée qui le fait entrer dans la légende et inscrit son nom au firmament.

Mais commence aussi ce soir-là, une épopée qui part d’une simple pierre tombale entouré d’une chiche barrière pour se terminer en grande pompe sous le dôme des Invalides dans un somptueux catafalque de quartzite rouge sang – renfermant six cercueils emboîtés comme des poupées russes – et devant lequel viennent toujours s’incliner de très nombreux visiteurs venus du monde entier. C’est ce parcours qui nous est conté ici et qui extrapole sur la construction du mythe, les mystères et l’épisode politique de cette mort et de cet homme dont peu ont cette aura dans l’Histoire.

De la tombe au tombeau

Tout ici nous est décrit par le menu. La cause de la mort causée par un ulcère qui lui fit, pense-t-on, garder sa main dans son gilet comme aime le montrer ses nombreux portraits. Un homme seul sur un rocher qui a enthousiasmé de nombreux romantiques à coup d’écrits et de peintures. Ah la belle image ! On nous parle aussi de la vie à ses côtés en exil, lui qui a tenté de conserver un peu de la pompe impériale. Et cette veillée funéraire avec, autour de lui, ses derniers compagnons,

Horace Vernet, Napoléon sur son lit de mort, 5 mai 1821, 1826 © Musée de la Légion d’honneur, Paris

fidèles serviteurs de sa personne comme ensuite de sa mémoire, l’accompagnant dans ses derniers instants.
L’autopsie qui confirmera les ravages mortels de l’ulcère est suivi de la prise du masque mortuaire qui sera ensuite dupliqué à une échelle quasi industrielle. Entretenir le mythe toujours. Puis cette première tombe creusée dans une chatoyante vallée, ombrée de saules pleureurs, et qui devient un lieu de culte encore de nos jours !
L’histoire se déroule avec le « retour des cendres », le rapatriement du corps de l’Empereur en France en 1840 sous l’égide de Louis-Philippe et avec l’assentiment du Parlement. La chose se fait en grande pompe avec char funèbre et immense décorum. Les Invalides sont choisis comme lieu de son dernier (et éternel) repos même si ont été évoqués la colonne Vendôme, au sommet de laquelle il trône en statue, la basilique de Saint-Denis où repose les rois de France voire la Corse sa patrie de naissance. Avec son installation aux Invalides, il va même s’accaparer l’endroit, chassant de la mémoire du lieu, Louis XIV qui pourtant en fut l’instigateur.
Pour le tombeau, un concours est lancé, des projets soumis et c’est finalement, après 20 ans (nous sommes bien en France !) de tergiversations que le projet présenté par l’architecte Louis Visconti est adopté. Le monumental tombeau est enfin achevé en 1861 et installé sous le dôme où, depuis, on peut sinon l’admirer, du moins le contempler. Tout est en place pour que le mythe perdure.

Mais aussi…

À noter aussi que le Musée de l’Armée a organisé un parcours d’art contemporain en parallèle à l’exposition Napoléon n’est plus. Pour ce faire le musée a convié une trentaine d’artistes contemporains (de Marina Abramović à Yan Pei-Ming) qui, au travers de leurs œuvres, nous offre un regard actuel sur cette figure historique qui a transcendé les époques.
Et enfin, du 7 juillet au 27 août, le musée nous propose dans le cadre de ses Nuits aux Invalides, une promenade nocturne consistant en un spectacle afin de redécouvrir les pans de la vie de l’Empereur qui ont forgé la « légende napoléonienne » (réservation ici)

NAPOLÉON AUX 1001 VISAGES

Louis Ducis, Napoléon sur la terrasse de Saint-Cloud, 1810. Avec son fils, le Roi de Rome, sur ses genoux et entouré de ses neveux et nièces © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / Dist. RMN-Grand Palais, Christophe Fouin

Louis Albert Guislain Bacler d’Albe Portrait du général Bonaparte, 1797 © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / André Martin

Charles Jacques Lebel , Le Premier consul visite l’hospice du Mont Saint-Bernard le 20 mai 1800 © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blot

Chambre de Napoléon © photo : Amand Berteigne

Boîte avec une miniature sur ivoire au portrait de Napoléon. © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Franck Raux

Antonio Canova, Buste de Napoléon © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Michel Urtado

Anonyme, Napoléon à tête d’aigle, vers la seconde moitié du XIXe siècle © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Franck Raux

Et enfin, un tour au château de la Malmaison s’impose. La Malmaison est surement le lieu le plus intime de l’Empereur. Le lieu de cœur assurément. On nous y présente une très intéressante exposition sur la représentation de Napoléon, son portrait, tel qu’il a été reproduit en peinture, gravure et autres et comment cela a concouru à la création de son aura dans la société et les esprits.
Pourquoi la Malmaison ? Parce que c’est sûrement le château qui garde le plus son empreinte. Plus que les Tuileries à Paris, sa résidence officielle ou le Trianon de Versailles, qu’il fit pourtant réaménagé pour l’impératrice, La Malmaison, son château intime, est indissociable de Napoléon comme Versailles de Louis XIV.

Datant (dans son architecture actuelle) du XVIIe siècle, agrandi, modifié au cours des siècles, il est acheté en 1799 par Joséphine de Beauharnais, l’épouse de Napoléon qui, le reprend à son compte et le fait rénover dans le goût de l’époque. Bien qu’il décide en 1804 de choisir le château de Saint-Cloud pour une raison de prestige, il reviendra souvent là (même lors des Cent-Jours), rendre visite à Joséphine, qui y habite et dont il a divorcé en 1809.

Toute une bimbeloterie

On ne pouvait donc trouver meilleur endroit pour y célébrer l’image de Napoléon. Cette image ancrée à jamais dans l’imaginaire de beaucoup et ce, avant tout, par sa volonté propre quand on sait combien il était soucieux  de son image et de sa promotion afin de bien asseoir son pouvoir. Sa silhouette ronde, sa main dans le gilet, son front dégarni, son bicorne et sa redingote. Les icônes du mythe transportées par les innombrables représentations. Tout est bon pour se faire : tableaux et gravures naturellement, mais aussi toute une bimbeloterie – on dirait aujourd’hui des produits dérivés – en or, argent avec des miniatures peintes sur porcelaine ou gravées, qui sont souvent comme des reliques chargées d’ancrer l’image et de la populariser. On nous en présente ici près d’une centaine prêtée par de grandes institutions allant de l’officier fougueux des guerres révolutionnaires aux caricatures et satyres de la fin en passant par les représentations de l’Empereur au sommet de sa gloire, le soldat comme le père, le souverain proche de son peuple comme de ses soldats et bon nombre de simples portraits. Tout est bon pour orner tabatières, pièces de monnaie, médailles, vaisselle sans oublier les peintures, dessins, gravures

Isabey Jean-Baptiste, Bonaparte, Premier consul, à Malmaison, 1801 © RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Gérard Blot

et les bustes à l’antique qui font de lui le digne héritier des empereurs romains. Comme le rappelle Isabelle Tamisier-Vétois, conservatrice du château de Malmaison et Bois-Préau et commissaire de l’exposition : « pour répondre au souhait de Bonaparte, rapporté par le peintre Delécluze, le visiteur devra rechercher dans cette présentation « l’âme plutôt que les traits » ».

      

EXPOSITION NAPOLÉON
Jusqu’au 19 décembre 2021.
Grande Halle de La Villette
211 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris
Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Accès :
Métro ligne 5 :Porte de Pantin
Tramway 3b : Porte de Pantin
Bus 75 et 151 : Porte de Pantin
Site de l’exposition ici
Catalogue :
Éditions de la Rmn – Grand Palais, Paris, 2021
272 pages, 200 illustrations, 25 €

NAPOLÉON N’EST PLUS
Jusqu’au 31 octobre 2021.
Hôtel national des Invalides
129, rue de Grenelle – 75007 Paris
Ouvert tous les jours de 10h à 18h
Nocturne le mardi jusqu’à 21h
Accès :
Métro ligne 8 : La Tour-Maubourg. Ligne 13 : Invalides
RER C : Invalides
Site de l’exposition ici
Catalogue :
Co-édition Musée de l’Armée et les Éditions Gallimard.
296 pages, 320 illustrations, 35€

NAPOLÉON AUX 1001 VISAGES
Jusqu’au 6 septembre 2021
Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Avenue du château de Malmaison 92500 Rueil-Malmaison
Ouvert tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h45 (18h15 le week-end)
Accès :
RER ligne A, métro ligne 1, SNCF : arrêt La Défense,
Puis autobus 258 arrêt : Le Château
En voiture par la RN13 à 12 km de Paris
Site de l’exposition ici
Catalogue :
Éditions Faton
164 pages, 100 illustrations, 21,00 €

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

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