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14 MIN READ

GEORGIA O’KEEFFE

Véritable icône dans son pays, les États-Unis, peu connue en France, la peintre Georgia O’Keeffe, voit le Centre Pompidou organiser sa première rétrospective chez nous. Artiste mythique autant que mystique, elle contribua par ses œuvres à ouvrir le continent américain à l’art de son temps. Une œuvre grandiose, magnifique, profondément attachée à sa vision de l’universalité. Georgia O’Keeffe, décédée à 98 ans, survole le XXe siècle. Elle forgea l’identité culturelle de son pays et grand nombre d’artistes américains lui en sont redevables.

Posté le 4 octobre 2021.
Exposition Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou de Paris jusqu’au 6 décembre 2021

Georgia O’Keeffe. My Front Yard, Summer, 1941 © Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp 2021

Georgia O'Keeffe. Evening Star No. VI, 1917 © Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O’Keeffe, Grey, Blue and Black – Pink Circle, 1929 © Dallas Museum of Art / O’Keeffe Foundation / Adagp 2021

Georgia O'Keeffe, Oriental Poppies, 1927 © Art museum at the University of Minnesota, Minneapolis / Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O'Keeffe, Black Hills with Cedar, 1941-1942 © HirshhornMuseum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution, Washington, D.C. / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Georgia O’Keeffe, SeriesI White & Blue Flower Shapes, 1919 © Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe / Georgia O'Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021

Georgia O’Keeffe, The Shelton with Sunspots, N.Y., 1926 © Art Institute of Chicago / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Autant mythique que mystique, véritable icône dans son pays, l‘artiste américaine Georgia O’Keeffe (1887-1986) est pourtant très peu connue chez nous. Pour preuve si besoin était de constater l’imperméabilité de certains artistes reconnus, voire adulés dans leur pays et quasiment inconnus ailleurs, on pourrait citer Patrick Heron en Grande Bretagne ou Richard Dienbenkorn aux États-Unis, star dans leur pays et méconnus chez nous comme bon nombre d’autres. C’est donc, dans une moindre mesure, le cas de l’artiste Georgia O’Keffe et pour réparer cet injuste et incompréhensible oubli, le Centre Pompidou nous propose la première rétrospective de son travail ici en un parcours complet de plus d’une centaine d’œuvres comprenant des peintures et dessins, associés à des photos et des documents, preuves d’un parcours et d’un engagement dans l’art de son temps.
Mais réduire Georgia O’Keeffe à son seul travail serait éclipser la femme qu’elle fut. Une femme libre, décidée, féministe, amoureuse qui mena sa vie et sa barque comme elle l’entendait avec détermination, s’émancipant des préjugés de son temps. Une icône avec deux repères qui charpentèrent son existence : Alfred Stieglitz (1864-1946), photographe et militant des avant-gardes dans son pays et le Nouveau-Mexique et sa maison Ghost Ranch isolée en plein désert, où elle s’installe en 1929, et d’où sortiront ses œuvres les plus emblématiques.

Sa vie et son art sont une traversée du siècle avec l’ouverture des États-Unis au modernisme auquel elle contribuera, d’où son importance. Le lieu d’où naîtra cette prise de conscience d’un art autre et nouveau est la galerie 291 d’Alfred Stieglitz, photographe et chef de file du pictorialisme américain. Dans son local du 291 de la 5ème avenue à New York, il tenta, et réussit, à imposer la photographie comme un art et ouvrit ses cimaises à l’art de son temps venu d’Europe et ignoré aux États-Unis. On lui doit les premières expositions de Picasso et Matisse aux États-Unis dès l’aube du XXème siècle. C’est l’évocation de cette galerie qui ouvre l’exposition. Cette entrée en matière fut la porte qui ouvrit le travail de Georgia O’Keeffe sur la scène publique.
Mais revenons quelques années plus tôt. Nous sommes en 1901. La jeune femme, née dans le Wisconsin, deuxième des sept enfants d’une famille issue de parents originaires de Hongrie et d’Irlande, élevée par une mère qui, à contrario des préceptes éducatifs du temps – maternité, cuisine, couture, housekeeping – voulait que ses filles soient indépendantes et pour cela les envoya à l’école. La jeune Georgia suit donc les cours dans un couvent dominicain. Elle commence très tôt à dessiner, tant est, qu’elle affirme à douze ans sa volonté fermement affichée d’être peintre. Quelques années plus tard la voilà dans un autre pensionnat – sa famille ayant déménagé – où on l’encourage son don. En 1905, elle intègre ensuite l’Art Institut de Chicago, obtient un premier prix et continue son

Georgia O’Keeffe, Jimson Weed/White Flower No. 1, 1932 © Crystal Bridges Museum of American Art. Ph.: by Edward C. Robison III / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

cursus à New York à l’Art Students League qui lui donne de solides bases tant artistiques que techniques. Mais, « pourquoi continuer à peindre comme on m’avait appris, je ne ferai jamais mieux que ce que je voyais. Ces enseignements ne m’avaient pas appris à développer mon art propre » confiait-elle dans un documentaire.
C’est en janvier 1908 qu’elle franchit, en curieuse, la porte de la galerie 291 de Stieglitz, ignorant à ce moment combien cette initiative va bouleverser son existence. Elle y était venue pour découvrir les dessins de Rodin et trouve que ces dessins sont des « gribouillages » (!) dans tous les cas loin de ce que l’on lui avait appris. Puis, elle y retourne pour voir les dessins de Matisse. Pendant les deux années suivantes de retour chez les siens, elle devient enseignante mais surtout s’évade et commence à peindre sur le motif et s’essaie à l’abstraction avec des dessins en noir et blanc.

Première artiste femme exposée au MoMa dès 1929 !

De retour à New York en 1914 elle s’inscrit à l’université de Columbia et rencontre une certaine Anita Pollitzer avec laquelle, une fois de nouveau repartie pour enseigner en Caroline du Sud, elle continue à correspondre et lui envoie pour avoir son avis, ses dessins. Sans lui dire, Anita Pollitzer les montre pour avis à… Stieglitz ! Ce dernier, enthousiaste, décide de les exposer sans la permission de son auteure ! O’Keeffe furieuse part pour New York et demande que ses dessins soient décrochés ! Ce à quoi Stieglitz lui répond « vous n’avez pas le droit de les soustraire au monde ! ». Cet incident passé, ils apprennent à se connaître et Georgia tombe amoureuse de cet homme qui la fascine, malgré ses presque 50 ans, leurs 23 ans d’écart et que Stieglitz soit de plus, marié à une femme fortunée.

Georgia O’Keeffe, Ram’s Head, White Hollyhock-Hills (Ram’s Head and White Hollyhock, New Mexico), 1935 © Brooklyn Museum / Ph.: Brooklyn Museum / Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Cet amour connaîtra des hauts et des bas – Stieglitz n’est pas d’une fidélité à toute épreuve – mais durera jusqu’à la disparition du photographe en 1946. Dès lors et tous les ans Stieglitz offrira ses cimaises pour y accrocher les dernières œuvres de Georgia et poussera sa promotion à tel point qu’elle est la première femme exposée au MoMa de New York et ce, dès son ouverture en 1929 ! Elle sera aussi la première femme « rétrospectivée » à Chicago en 1943 et au MoMa en 1946 ! Les féministes lui vouent un culte mérité.
Dans la foulée de ses découvertes chez Stieglitz, elle se lance et ses premiers travaux, qui ouvrent l’exposition, nous montrent des nus, paysages et abstractions à l’aquarelle ou à l’encre dans la lignée de sa découverte d’un art d’avant-garde, un art en « train de se faire », un art venu d’outre-Atlantique que l’exposition de l’Armory Show, en 1913, avait permis aux américains d’entrevoir.
Flirtant avec l’abstraction dans le sillage d’un Arthur Dove, poulain de l’écurie 291 et sûrement le premier abstrait américain, O’Keeffe développe, en une motivation intrinsèque,

ses premières œuvres, avec une tentation évidente vers l’abstraction raccrochant tout de même celles-ci avec des éléments déchiffrables comme dans ses paysages peints au Texas où elle enseigne entre 1912 et 1914 et dans lesquels elle se joue des plaines, du ciel, du soleil et des espaces infinis dans des aplats colorés à l’image de sa série Evening Star.

Le Nouveau Mexique, son Eldorado

Dans cette communauté d’esprit qu’elle forme avec Stieglitz – qui enfin divorce et se marie avec Georgia en 1924 (il a alors 60 ans et elle 27) – le couple passe les beaux jours dans leur maison du Lake George et le reste du temps à New York. Big Apple devient leur champ exploratoire, chacun dans son média. Mais ce qui va bouleverser son art, elle qui peint des fleurs depuis la fin des années 10, c’est la vision qu’en a Charles Demuth, un peintre qui œuvre dans une vision très structurée du cubisme et qui lui aussi travaille ce sujet un peu bateau.
Georgia comprend que si elle veut se démarquer, elle doit traiter le sujet autrement. Dans une vision très photographique et moderniste du gigantisme urbain, elle va user du « gros plan » et de peindre en vision très rapprochée et sur de grandes toiles, des fleurs. « Je compris que si je peignais des fleurs si petites, personne n’y prêterait attention car j’étais inconnue. Alors, j’eus l’idée de les agrandir comme d’énormes immeubles en construction. » Le succès est au rendez-vous avec son lot de commentaires, suppositions et critiques, certains ne pouvant s’empêcher de trouver dans ces fleurs aux pétales épanouis et pistils turgescents, de l’érotisme, voir même des représentations obsessionnelles de sexes féminins ! Elle s’en défend, concédant toutefois que son art traite « essentiellement de sentiments féminins. »

Stieglitz n’est pas un modèle de vertu. En 1927, il fait la connaissance d’une certaine Dorothy Norman, âgée de 22 ans, mariée elle aussi, et entame avec elle une liaison qui provoque la rupture avec Georgia trois ans plus tard. Toutefois, la rupture ne sera pas artistique. Le couple continuera à se voir et les expositions de Georgina vont crescendo. Elle s’éloigne pourtant, et suite à une opération, elle décide sur les conseils d’une amie de se rendre à Taos dans une résidence d’artistes en plein pays navajo. Ce qu’elle y découvre là, la fascine. Elle fait sa place dans une communauté d’artistes de l’endroit et découvre les cultures indiennes, les

Georgia O’Keeffe, Black Door with Red, 1954 © Chrysler MuseumofArt, Norfolk, Virginie / Ph.: Chrysler Museum of Art, Norfolk, VA / Georgia O’Keeffe Museum/ Adagp, Paris, 2021

chants, les danses et réalisera même des tableaux de poupées katchinas (présentés en fin de l’exposition). Enfin, en 1929, après avoir longtemps cherché un lieu à elle le Nouveau Mexique est une révélation. Elle écrit au critique Henry McBride : « Finalement je me sens à ma place, je me retrouve enfin. ».
Loin de l’agitation de New York, elle va découvrir là, au Nouveau Mexique un havre de paix, une Arcadie qui va bouleverser autant son être que son art. Elle acquiert dans le désert une maison isolée, bien nommée Ghost Ranch qui va devenir sa base de vie, et la nature austère, brûlée, colorée qui l’entoure va devenir un inépuisable champ exploratoire à l’image du jardin de Giverny pour Monet.

Le désert comme principal sujet

Dès lors, elle n’a de cesse d’explorer les alentours, à pied, en voiture de cette grande étendue, domaine des indiens navajo, du soleil, des monts ocres et de rares plantes faméliques. Elle travaille sur le motif, passe des nuits sous une tente sommaire et s’installe face à ce décor qui la fascine et dont elle tire des toiles qui reflètent parfaitement le grandiose comme l’atmosphère si particulière de ce territoire américain à nul autre pareil. Elle aime aussi à ramener de ces « explorations » des os de bovidés et autres, blanchis par le soleil, et qui se transforment sur la toile en des motifs sculpturaux presque surréalistes. « Les ossements sont mes symboles du désert ils semblent tailler au cœur de ce que le désert a de profondément vivant, même s’il est vaste, vide et intouchable… » écrit-elle en préface d’un catalogue d’une exposition à New York en 1939.
Sa peinture va de plus en plus à l’essentiel, la tentation de l’abstraction se fait sentir dans les œuvres de la fin. « Je veux réduire chaque chose à son principe essentiel, en polissant les surfaces jusqu’à ce qu’elles aient une élégance strictement hygiénique » confie-t-elle à Art News en 1950. Cette simplification trouve son acmé avec cette autre maison, située dans le petit village d’Abiquiú, et qu’elle achète en 1945. Elle avoue qu’une porte et qu’une architecture des plus simples furent les déclencheurs de son achat. Elle la restaurera et cette petite hacienda, lieu hétérotopique, devient son deuxième atelier et sera aussi le motif d’une série d’œuvres.  Dans les années 50, elle peindra obsessionnellement cette « porte » et le patio de sa nouvelle maison, « une boite carrée avec le ciel au-dessus et le sol en dessous », des œuvres qui ne cachent plus leur abstraction affichée, comme sonnant la fin du parcours, l’aboutissement d’une quête, la quintessence des choses en une « nudité essentielle ».

Peintre américaine dans le sens le plus complet de l’adjectif. Américaine, elle l’est jusqu’à la façon dont elle aura toujours à cœur de mener seule sa barque. Elle contrôle ses prix, veille à limiter l’offre de ses œuvres sur le marché et fait très attention à qui elle vend. Elle est aussi l’une des artistes les plus profondément américaines avec une œuvre mystique, « chargée d’un esprit d’universalité » déclare Edward Jewell dans le New York Times en 1946, qui ne doit rien à l’art venu d’outre-Atlantique. Constantin Brancusi, enthousiaste, le constate dès 1926, au sortir de l’exposition d’œuvres récentes de la peintre à la Galerie 291 : « Il n’y a ici aucune imitation de l’Europe ; c’est une force, une force libre émancipatrice ! »

Georgia O’Keeffe
Centre Pompidou, place Georges Pompidou (4e).
À voir jusqu’au 6 décembre2021
Tous les jours de 11h à 22h (fermeture des espaces d’exposition à 21h)
Le jeudi jusqu’à 23h (uniquement pour les expositions temporaires du niveau 6)

Accès :
Métro : Rambuteau (ligne 11), Hôtel de Ville (lignes 1 et 11), Châtelet (lignes 1, 4, 7, 11 et 14)
RER : Châtelet Les Halles (lignes A, B, D)
Bus : 29, 38, 47, 75
Site de l’exposition : Georgia O’Keeffe

Catalogue
Georgia O’Keeffe sous la direction de Didier Ottinger avec des contributioins de Catherine Millet, Marta Ruiz del Arbol et Ariel Plotek
Éditions du Centre Pompidou. 272 p. 200 ill. env. 42 €

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

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