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17 MIN READ

CES ANIMAUX ROI(S)

Depuis l’Antiquité, pouvoir et animaux de compagnie, de ferme, dits « sauvages » ou exotiques font bon ménage. Pour des raisons, politiques, sociales, économiques ou scientifiques, les puissants s’en sont souvent entourés. Le Grand Siècle, celui des Lumières, vit dans les ménageries, matière au roi à montrer sa magnificence, aux scientifiques, matière à leurs études et quant aux fabulistes et écrivains, ils y puisèrent motifs à expliquer, étudier ou vilipender les puissants et les nobles en andromorphisant les animaux selon leurs caractères ou caractéristiques. Le château de Versailles et celui de Chantilly nous présentent chacun leur ménagerie aménagée au temps de leur splendeur et regorgeant d’animaux communs, de compagnie et exotiques. Deux belles balades d’automne ! Tandis que le musée Gustave Moreau nous présente la vision que le peintre symboliste avait des Fables de la Fontaine.

Posté le 28 novembre 2021.

Vue in-situ d’une des salles de l’exposition Les Animaux du roi © Château de Versailles / Didier Saulnier

En cette période de débat sur la condition animale, trois expositions mettent à l’honneur – pas toujours dans le sens aujourd’hui accepté – nos amis à deux ou quatre pattes. Au château de Versailles, on nous fait revivre l’impressionnant bestiaire qui peuplait le château et le parc. Autre château et même thématique, à Chantilly on nous convie à découvrir cette ménagerie que l’on disait « digne de celle de Versailles » et enfin, le musée Gustave Moreau nous présente la traduction en images, par le peintre symboliste, de certaines Fables de La Fontaine, lui qui sut si bien andromorphiser nos amis les bêtes pour dire beaucoup des travers humains.

Adam Perelle. « Veüe et perspective de la Menagerie de Versaille du costé de la porte Royale » © Château de Versailles

Attribué à Jean Nocret, Louis XIV, roi de France, vers 1653 © Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Marie Leszczyńska, Une Ferme, (copie d’après Jean-Baptiste Oudry), 1753 © Château de Versailles

Nicasius Bernaerts (1620-1678), Autruche, 1664-1668 © Montbéliard, Musées de la Ville de Montbéliard

Pierre Legros et Benoît Massou, Singe chevauchant un bouc et regardant à senestre (Fontaine 12 Le Combat des animaux), 1673-1674 © Château de Versailles

François Desportes (1661-1743), Chevreuil gardé par les chiens, vers 1702-1703 © Château de Versailles

Les Animaux du Roi au Château de Versailles

On s’imagine toujours le château de Louis XIV peuplé d’une foule de nobles, de courtisans et de serviteurs, ce qu’il était. Mais ce que l’on connaît moins c’est que les nombreuses pièces du château abritaient aussi une foule d’animaux de compagnie comme de divertissement qui se comptaient par dizaines. Au gré des salons, au détour d’une chambre, d’un appartement ou d’une antichambre il n’était pas rare de voir ou de croiser chiens, perroquets, chats, oiseaux et même des singes !
Quant à la ménagerie, aujourd’hui disparue, elle abritait les animaux des plus rares, comme des coatis, sorte de raton-laveur en provenance d’Amérique, des autruches, des paons, des grues couronnées et autres animaux exotiques rapportés de pays lointains. Ces animaux servent avant tout le prestige du roi et inscrivent la cour dans le merveilleux tout en attestant de son intérêt pour la science. Et des mises en scène, rapportée par des mémorialistes, décrivent aussi les comportements, jeux et facéties de ces drôles de pensionnaires.

Le parc et les bois attenants, abritaient, eux, un gibier important qui assouvissait la passion royale pour la chasse et qui dit chasse dit chevaux et chiens. Sans oublier les nombreux poissons qui frétillent dans le Grand canal dont des carpes pour lesquelles, nous apprend-t-on, Louis XV avait une particulière tendresse ! Et naturellement sans oublier la Ferme dans laquelle Marie-Antoinette aimait à se rêver en fermière au milieu d’animaux comme des vaches, moutons, chèvres, poules etc…
Les écuries royales, ces bâtiments qui font face au château sur la place de la « patte d’oie » abritaient, elles, 2 000 chevaux, tandis que 300 chiens de chasse logeaient dans le grand chenil.

Et déjà le discours sur la sensibilité animale

La ménagerie est un projet qui voit le jour assez tôt dans la construction de Versailles. Dès 1662 le roi acquiert une ferme et commande à Le Vau – alors architecte de Versailles avant que Mansart n’en reprenne le contrôle suite à son décès – un pavillon octogonal destiné à présenter, dans une classification

Jean-Baptiste Oudry (1686-1755), Trois chiens et une antilope 1745 © Russborough House, Alfred Beit Foundation

des espèces, les animaux qui y sont présents. Les gouverneurs des provinces, la Compagnie des Indes orientales, les intendants de la Marine, les réseaux diplomatiques et les ambassadeurs sont sollicités pour approvisionner en animaux de toutes sortes, cette ménagerie.
Les animaux se révèlent ainsi dans de nombreuses représentations, autant à but scientifique que comme éléments de décors voire allégories à fin de morale, d’études de caractère mais peuvent aussi avoir une dimension sociale ou économique. L’anthropomorphisme sert à beaucoup – La Fontaine en est l’exemple – à parler sous couvert de certains, l’imaginaire des spectateurs y interprétant à leur bon vouloir les métaphores avancées. Se déroule ainsi souvent une histoire parallèle, une histoire permettant de dire là ce qui n’est pas imaginable d’exprimer autrement.
Mais aussi un autre aspect du rapport de la cour aux animaux réside dans cette diatribe entre « l’animal-machine », autrement dit l’animal dénué de sensibilité, de personnalité voire de raison et l’animal sensible à la personnalité affirmée. La cour, dont certaines personnes éminentes comme Élisabeth-Charlotte d’Orléans, fille de « Monsieur » le frère du roi, l’auteur Charles Perrault ou le premier peintre du roi Charles Le Brun, pensent que l’animal est un individu propre. Une vision théorisée par Charles Leroy, commandant des gardes-chasse des parcs de Versailles et de Marly, qui parcourant le domaine, observe avec attention le comportement des espèces y vivant. Pour lui, l’animal est capable de sentir, de se souvenir, de connaissances et de jugement. Cette théorie largement acceptée à Versailles se retrouve dans les peintures, dessins et sculptures dans lesquels très souvent les animaux sont représentés avec force, caractère et personnalité.

François Desportes (1661-1743), Le Combat d’animaux, 1738 © Reims, musée des Beaux-Arts, inv. 2019.1.16

D’autres en revanche, défendent l’idée de l’animal sans capacité de réfléchir et d’exprimer des sentiments comme le grand naturaliste Buffon, pour qui l’animal est un être purement matériel qui ne pense ni ne réfléchit.
Versailles a contribué à faire naître la nouvelle sensibilité au monde animal qui s’épanouit au début du XIXe siècle avec la création des premières sociétés protectrices des animaux dont la SPA, en France, en 1843.

Éléphants, lions, rhinocéros…

À Versailles les représentations animales sont pléthoriques : tableaux, dessins, sculptures, ornements, vaisselle, tapisserie sans oublier ceux présents dans la statuaire qui orne l’immense parc. Une statuaire qui donne à voir des créatures hybrides comme les sirènes et les tritons ou mythologiques tel le sphinx. Tous les média convoqués dans cette représentation de l’animal alimentent plusieurs buts : scientifique pour donner à voir des animaux soit présents dans la ménagerie soit observés lors de voyages et ce, dans un but naturaliste, symbolique, politique, mais pour aussi donner à voir certains de ces

animaux devenus célèbres comme cet éléphant africain offert à Louis XIV – un éléphant au fort appétit mais qui, paraît-il avait un goût pour le vin à en boire… 12 litres par jour (!) – ou ce rhinocéros femelle appelée Clara qui arriva à Versailles en 1749, devint la coqueluche de la cour et de Paris.
Une cour qui abritait aussi des animaux « féroces » comme des tigres ou des lions qui, eux, étaient parqués à Vincennes jusqu’en 1700 avant de l’être à Versailles dans une « maison des carnivores » ! Des combats entre les fauves et d’autres animaux – comme des éléphants – étaient même organisés !
Naturellement le bestiaire versaillais comptait également bon nombre d’animaux de compagnie dont le cheval et le chien tiennent la corde. Le cheval, animal noble est présent dans les scènes de bataille, les carrousels ou la statuaire représentant le roi ou les princes.
Concernant les chiens, on ne compte plus les scènes de chasse représentant les meutes en action ou les « portraits » des chiens royaux et autres bichons de compagnie se prélassant sur les genoux de leur propriétaire, sur de soyeux coussins quand ils ne sont pas le jouet d’enfants gâtés. On peut enfin citer dans le « bestiaire de compagnie », les chats (dont celui de Louis XV appelé « Le Général »), les singes et autres aras fort appréciés pour la couleur de leur plumage. Tous ici eurent droit au pinceau des meilleurs peintres du roi comme Bernaerts, Boel, Le Brun, Desportes ou encore Oudry, qui ont donné ses lettres de noblesse en portraiturant les animaux à l’égal des personnalités de la Cour.
Le but poursuivi alors, comme le rappelle Laurent Salomé le directeur du musée national des châteaux de Versailles et du Trianon, est de « Comprendre l’ordre du monde et le forger tout à la fois, contempler l’harmonie de la nature et se sentir capable d’y contribuer pour la pousser vers la perfection : tel est le projet des civilisations classiques, un idéal qui fut spécialement visible à Versailles où, autour du monarque absolu, était mis en scène jour après jour le spectacle du monde. »

Château de Versailles, Place d’Armes, 78000 Versailles
À voir jusqu’au 13 février 2021
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 9h à 17h30 (fermeture des caisses à 17h50).
Accès
RER C arrive en gare de Versailles Château Rive Gauche, 10 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Montparnasse, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Chantiers, 18 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Saint Lazare, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Rive Droite, 17 minutes à pied pour se rendre au Château.
Site de l’exposition : ici 

La ménagerie de Chantilly

Autre lieu, autre château, autre ménagerie. Celle du château de Chantilly est antérieure à celle de Versailles puisqu’elle remonte à la fin du XVIème siècle avec, dans un premier temps dans le parc, puis dans une ménagerie des animaux courants puis exotiques. Dans le même esprit que ceux de Versailles, les animaux présents à Chantilly servent avant tout à embellir et valoriser les habitants du lieu : les familles de Montmorency puis des Bourbon-Condé.
Amateurs d’animaux rares, le connétable Anne de Montmorency (1493-1567) et son épouse Madeleine de Savoie (vers 1510-1586) sont les premiers, dès le XVIe siècle, à introduire de nombreux animaux, notamment exotiques, aux abords de leur château. Lettré, passionné par les arts, amateurs de fauves et de singes, Anne de Montmorency rénove et embellit la forteresse médiévale de Chantilly. Il y construit le premier « ménage », la première volière, et une héronnière.
Au XVIIe siècle, les successeurs des Montmorency poursuivent et accentuent l’introduction d’animaux. Leur multiplication crée une pression qui conduit les princes de Chantilly à imaginer un lieu spécifique pour les regrouper, une ménagerie inspirée par le modèle de celle de Versailles. Une ménagerie, alimentée par toutes sortes de marchands, fournisseurs ou éleveurs spécialisés, dans laquelle cohabitent dans une sorte d’arche de Noé, autruches, outardes, tadornes, oiseaux marins, vautours, buffles, castors, porcs-épics, crocodiles, lions, lynx, cygnes, civettes, rennes, biches de Guinée dont la plupart, après leur mort, finissent empaillés dans le cabinet d’histoire naturelle des princes de Condé.

Démantelé à la Révolution !

Dans les jardins, redessinés par André Le Nôtre à la fin du XVIIe siècle, la ménagerie devient un espace de fête, de curiosité et de sociabilité incontournable jusqu’à la Révolution. Une ménagerie qui, comme celle de Versailles, un lieu d’études et d’observations. Construite entre 1687 et 1689, aujourd’hui disparue mais que plans et dessins permettent de reconstituer, elle est ouverte sur le Grand Canal d’un côté, et organisée en secteurs animaliers distincts de l’autre : une ménagerie basse et une ménagerie haute. Des similitudes architecturales avec celle de Versailles sont à noter dans la disposition des volières et des enclos.
Les célèbres fables de Jean de La Fontaine y sont évoquées à travers des inscriptions en lettres dorées ou des sculptures qui ornent, par exemple, la cour du Loup et de la Chèvre ou le

Christophe Huet (1700-1759), Paysage avec ara rouge, singe macaque, grue, ibis rouge, échassier et porc-épic, 1735 © Chantilly, musée Condé / Ph.: RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski

bassin du Pot de terre et du Pot de fer. Buffon y étudie, Valmont de Bomare y dispense des leçons d’histoire naturelle au XVIIIe siècle. Les bouleversements de la période révolutionnaire entraînent la lente disparition de la Ménagerie de Chantilly, abandonnée par les Condé comme l’ensemble du domaine dès le mois de juillet 1789. Les quelques animaux qui restent alors sont passés par les armes par des soldats de la Révolution venus de Paris.
En plongeant dans son immense bibliothèque, l’une des plus belles qui soit, les commissaires en ont extrait gravures, ouvrages, documents rares et dessins, augmentés de prêts en provenance de diverses institutions, et qui illustrent l’histoire de la faune du domaine.

Domaine de Chantilly, 7 rue Connétable, Le Château, 60500 Chantilly
À voir jusqu’au 27 février 2022
Ouvert tous les jours de 10h à 17h, sauf le mardi.
Fermeture annuelle du 3 au 21 janvier 2022 inclus
Accès :
Depuis Paris :
Autoroutes A3 et/ou A1 sortie « Chantilly » ou D316 et D317
TER : Paris-Gare du Nord, gare de Chantilly-Gouvieux 
RER D Paris-Gare du Nord, station Chantilly-Gouvieux 
Site de l’exposition : ici

Au musée Gustave Moreau, les Fables de La Fontaine

Les Fables de la Fontaine, quel beau terrain d’étude pour les peintres et illustrateurs ! Ces fables restent l’un des textes les plus illustrés. Beaucoup s’y essayèrent et certains ont marqués ces fables de leur empreinte de François Chauveau, graveur du Roi, le premier à qui La Fontaine lui-même fit appel en 1668 pour interpréter ses fables à Marc Chagall en passant parmi les plus illustres comme Baptiste Oudry, grand peintre animalier, dont 275 dessins servirent à illustrer la mythique édition dites des Fermiers généraux. Citons encore Grandville, Gustave Doré et plus près de nous, Boutet de Monvel, Benjamin Rabier, Samivel ou Henry Lemarie.

Publico nunc igitur hostibus quodam

Gustave Moreau, Le Rat de ville et le Rat des champs, 1881 © Collection particulièr

Publico nunc igitur hostibus quodam

Sur la demande d’Antony Roux, un collectionneur marseillais, Gustave Moreau s’essaya à l’exercice dans une veine qui lui est propre. Peu connues et jamais montrées depuis 1906, les dessins et aquarelles de Moreau nous donnent des fables un lecture naturellement plus décalée et symboliste que celles que nous connaissons. Elles ont d’intéressant, en plus de nous donner à voir l’art de Gustave Moreau, d’en approcher une relecture qui diffère de celles généralement admises. Soit très réaliste comme aux XVIIème et XVIIIème siècle, ou très naturaliste sous la plume d’un Gustave Doré ou satiriques d’un Grandville, voire enfantine sous le pinceau de Rabier ou Samivel. En cela les illustrations que nous en donne Moreau sont une expression propre fortement nourrie de ses recherches biologiques et naturalistes. Les interprétations de Moreau sont des plus inventives, baignant dans des décors crépusculaires, oniriques, orientalistes voire fantastiques qui sont dans l’air de son temps entre les délires théâtraux d’un Eugène Lami et le romantisme d’un Delacroix. Ces œuvres, au dire du peintre et dessinateur Ary Renan, « donneraient à elles seules la mesure de son génie propre et nous offrent, sous un format restreint, la pure essence de sa doctrine esthétique ».
Cette commande privée fut pour lui un long cheminement qui l’occupa pendant cinq ans, de 1879 à 1884. Il fréquenta pour cela la BNF comme le Muséum national d’Histoire naturelle, qui par ailleurs le voyait assidûment entre 1853 et 1883 comme le montre sa carte d’accès. À l’arrivée, il exécuta plus de 260 dessins et aquarelles desquels ont été choisis les 35 présentés ici. Tout ce travail devait, on s’en doutait, déboucher sur une publication en volume. Malheureusement cette belle initiative ne verra pas le jour. En 1885, Antony Roux commande au graveur Félix Bracquemond les premières transpositions gravées des Fables de La Fontaine d’après les dessins et aquarelles de Gustave Moreau. La diffusion est prévue par la galerie Boussod, Valadon et Cie avec qui le collectionneur prépare une nouvelle exposition des œuvres de Moreau. Les difficultés de la galerie mettront rapidement un point final à cette initiative. Bracquemond ne livrera que sept eaux fortes, dont six seront exposées au Salon de 1887, la dernière, La Cigale et la Fourmi, demeurant inachevée.
À découvrir donc ces œuvres rares et inédites dans ce lieu qui fut sa maison et son atelier. Un lieu qui, à lui seul, justifie une visite tant l’endroit magnifique et étonnant est à l’image de celui qui fut son occupant.

Musée Gustave Moreau, 14, rue de La Rochefoucauld 75009 Paris
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 10h à 18h (fermeture des salles 15 minutes avant).
Accès
Métro : Ligne 12 stations Trinité, Saint Georges ou Pigalle. Ligne 2 : station Pigalle
Bus : 21, 26, 40, 43, 68, 74
Site de l’exposition : ici

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

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