• expositions
  • monde de l’art
  • livres
  • foires et salons
  • ventes
  • expositions
  • monde de l’art
  • livres
  • foires et salons
  • ventes
16 MIN READ

ROSA BONHEUR

Déterminée, indépendante, talentueuse, artiste femme dans un monde dominé par les hommes, il y a 200 ans naissait la peintre Rosa Bonheur, dont le musée d’Orsay nous convie à (re)découvrir l’œuvre. Peintre engagée, elle a laissé une œuvre qui sublime le monde animal, la ruralité et la nature. Oubliée durant des décennies sous prétexte d’un art dépassé et trop académique, elle revient sur le devant de la scène tant les thèmes qu’elle aborde rencontrent notre époque d’interrogations sur la nature et le vivant.

Exposition Rosa Bonheur au Musée d’Orsay, jusqu’au 15 janvier 2023

Rosa Bonheur et Nathalie Micas. Le Marché aux chevaux 1855 © Londres, The National Gallery

Rosa Bonheur. Le Berger des Highlands, 1859 © Kunsthalle Hambourg

Rosa Bonheur. Le sevrage des veaux, 1879 © Metropolitan Museum of Art. New York, Etats-Unis

George Achille-Fould. Rosa Bonheur dans son atelier, 1893 © Bordeaux, musée des Beaux-Arts / ph. : L. Gauthier

Rosa Bonheur. El Cid – Tête de lion, 1879 © Madrid, Museo Nacional del Prado

Rosa Bonheur (1822-1899) Boeufs traversant un lac devant Ballachulish (Ecosse) Entre 1867 et 1873 © DR

Rosa Bonheur. Colonel William F. Cody, 1889. © Wyoming, Cody, courtesy of the Buffalo Bill Center of the West / Ph.: D.R.

De Rosa Bonheur (1822-1899), il semble que l’on reconnaisse plus sa réussite sociale et son combat que son œuvre. De son travail, la partie immergée de son œuvre, est surtout cette immense toile représentant une dizaine de bœufs ahanant à creuser des sillons dans une partie de la campagne nivernaise, une des pièces majeures du musée d’Orsay. Longtemps déconsidérée, un peu en marge des courants qui agitaient ce milieu du XIXe siècle, elle s’imposa pourtant avec force et conviction.
D’elle, on souligne aussi cette volonté de vivre comme elle l’entendait, avec une compagne aimante et une volonté d’indépendance jamais encouragée en ce siècle, le XIXe, qui reconnaissait peu le talent des artistes femmes. Rosa Bonheur, après avoir été adulée, fut longtemps oubliée, un oubli dû à plusieurs facteurs. Celui d’être une femme déjà qui osait jouer, avec les mêmes armes, dans un monde androcentré. De prendre comme sujets le monde animal, sujet peu prisé. Et enfin, son œuvre très académique, « taxé de ringardise, moquée pour ses vaches » comme le rappellent Sandra Buratti-Hasan et Leïla Jarbouai dans le catalogue de l’exposition, n’était plus de mise dans une époque où tant de mouvements révolutionnaires se faisaient jour. Son travail, est très vite « devenu cas d’école illustrant les erreurs de goût d’une époque ». Aujourd’hui, on (re)découvre non seulement son talent, son propos qui va au-delà de la simple représentation animale, parle d’écologie, de l’idée de préservation du vivant et de la beauté en danger de la nature et même d’écoféminisme !
Une œuvre à découvrir, due à cette artiste dont la vie et la personnalité sont aussi, sinon plus, intéressantes que l’œuvre peut-être. Une œuvre qui est contemporaine des bouleversements que va connaître l’art de cette seconde du XIXe siècle – dont l’Impressionnisme – et qui n’est, il faut le reconnaître, en rien novatrice.  Mais, ce serait lui faire un mauvais procès que d’avancer que son art se résume à bien savoir rendre la nature et les animaux qui la peuplent. L’art de Rosa Bonheur est aussi et avant tout une réflexion sur l’homme, l’animal et la nature. Ces préoccupations de notre temps.

Si on prend les deux œuvres iconiques présentées ici : Le Labour nivernais et Le Marché aux chevaux, auxquelles on peut ajouter La Fenaison en Auvergne (non présenté, à voir au Château de Fontainebleau), on peut voir dans le premier l’illustration de l’animal machine cher à Descartes, mais au-delà une parfaite symbiose entre trois éléments : la nature, l’animal et l’homme en une parfaite harmonie qui sonne comme un hymne au naturel dont toute la symbolique est liée à cette activité rurale et intemporelle. On retrouve la même démarche dans cette autre œuvre consacrée au monde paysan, La Fenaison en Auvergne, dans lequel à contrario du Labour nivernais, le sujet ici est plus centré sur l’homme que sur l’animal. Nous sommes alors, au-delà de la simple étiquette naturaliste que l’on lui a souvent apposée, dans une relation quasi biblique de la vie.

Rosa Bonheur. Moutons en pâturage dans les Pyrénées. s.d. © Dahesh Museum of art New York

Dans cette seconde œuvre, Le Marché aux chevaux, on assiste là à une confrontation qui met l’homme à égalité avec l’animal en une sorte de course où l’homme semble ici avoir des difficultés à maîtriser, voire dominer les bêtes et où les chevaux deviennent les véritables héros de la scène. Une œuvre puissante, d’autant que beaucoup mettaient en doute sa capacité à peindre le cheval, le sujet central de beaucoup de portraits de cour ou de la peinture d’Histoire. On peut même se demander si le sujet ne lui a pas été soufflé par son envie de clore le bec à ses détracteurs. À contrario du Labour nivernais qui reçut beaucoup d’éloges, Le Marché aux chevaux n’eut pas que des laudateurs lors de sa présentation en 1853, à tel point qu’elle le retravailla deux ans plus tard pour, pense-t-on, répondre à certains critiques, comme Corot qui écrit : « Pas de délire : c’est éclatant, voilà tout. Il n’y a pas de nerfs » !

« …dépasser Madame Vigée-Lebrun »

Sans tomber dans de l’anthropomorphisme, Rosa Bonheur, dans la plupart de ses « portraits » d’animaux (El Cid, tête de lion, 1879 ; Toutou, le bien-aimé 1885 ; Tête de bouc, 1869), semble doter ses modèles d’une capacité cognitive. Dans d’autres, elle les met simplement en scène dans leur biotope naturel (Une famille de cerfs, 1865 ; Migration de bisons, 1897) et se plaît même à en décrire, comme le ferait un naturaliste, un comportement ou une attitude (Le Chevreuil blessé, s.d.). Pourtant, elle s’interroge aussi sûrement sur la pensée qui peut les agiter comme dans ces œuvres qui semblent confronter l’animal à l’homme telle une rencontre, à l’image du portrait de ce magnifique cerf fier, presque hautain (Le Roi de la forêt, 1878) ou ce renard apeuré (Renard, s.d.) qui, tous deux, regardent l’intrus qui vient fouler leur territoire.  Dans ces œuvres, en plus d’une grande maîtrise de l’anatomie animale, Rosa Bonheur semble vouloir bousculer la théorie de Descartes et tenter de donner, sinon une âme, du moins une personnalité à ses « modèles ». L’humain, nous dit-elle, n’a pas seul la faculté de raison et d’être.

Rosa Bonheur. Labourage nivernais, dit aussi Le sombrage, 1849 © Musée d’Orsay / Ph. :  Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Rosa Bonheur, dont cette présentation, prend aussi pour appui sa vie. Elle est célébrée « comme icône de l’émancipation des femmes qui plaça le monde vivant au cœur de son travail et de son existence. ». Sa vie reflète sa volonté et son déterminisme, en rien dicté par autrui. Son parcours est des plus classiques. Elle est née à Bordeaux en 1822, prénommée Marie Rosalie – très vite, Rosa s’impose – d’un père peintre d’histoire qui lui donne des cours et l’encourage dans cette voie, l’incitant selon ses mots « à dépasser Madame Vigée-Lebrun ».

Rosa travaille avec passion l’art que lui enseigne son père. La famille « monte » à Paris en 1828, sa mère décède alors qu’elle a 11 ans et bien que conscient du don de son aînée pour le dessin et la peinture, son père se refuse à la voir s’engager dans cette voie, ayant lui-même des difficultés à en faire vivre sa famille. Il tente de lui faire apprendre la couture, mais cède devant la détermination de Rosa de devenir peintre. « Enfin ! J’allais pouvoir crayonner à ma guise, sans que personne vînt me gronder » propos rapportés par sa première biographe Anna Klumpke (Rosa Bonheur, sa vie, son œuvre. Flammarion, 1908). Et la jeune Rosa suit le chemin habituel des rapins qui la voit au Louvre copiant les maîtres anciens. Pour le reste, elle travaille seule copiant et recopiant des œuvres et des plâtres. Dès sa prime jeunesse, sa fascination pour le monde animal se fait jour. Elle effectue de longs séjours dans la ferme du tuteur de sa mère – qui se révélera plus tard être son grand-père – à Quinsac « J’avais pour les étables un goût irrésistible… Vous ne sauriez douter du plaisir que j’éprouvais à me sentir lécher la tête par quelque excellente vache que l’on était en train de traire » (op. cité).

« C’est vraiment une peinture d’homme »

Sa détermination porte vite ses fruits. Dès l’âge de 19 ans, elle présente deux œuvres au Salon : Chèvres et moutons et Deux lapins. L’année d’après, elle récidive avec quatre œuvres et ne semble ne plus louper un seul Salon ! En 1849, elle présente son chef d’œuvre Le Labour nivernais qui rencontre un grand succès. L’écrivain et critique Jules Claretie déclare doctement : « « Les femmes peuvent-elles être de grands peintres ? On serait tenté de répondre oui ! ». Si elle peut enfin vivre de son pinceau et même subvenir aux siens, son art, pour certains est toujours entaché d’une suspicion misogyne.
Alors que le duc de Morny la presse pour une commande de l’état, elle présente des esquisses, dont une d’une fenaison et celle d’un marché de chevaux. La sanction tombe de la bouche du demi-frère de Napoléon III : il ne la sent pas capable de « peindre une scène aussi mouvementée qu’un marché aux chevaux » arguant du fait que si elle a du « succès sur le thème des bovins », elle n’a pas l’expérience des équidés ! Le prétexte est évidemment fallacieux. Elle passe outre et présente l’année d’après, au Salon de 1853, Le Marché aux chevaux (une toile de plus de 5 m !) dont le sujet lui est venu lors d’une visite de ce marché qui se tenait à Paris boulevard de l’Hôpital, sujet qui l’a fait songer aux frises du Parthénon. « C’est vraiment une 
peinture d’homme, nerveuse, solide, pleine de franchise » écrit le critique Henry de la Madeleine.

Rosa Bonheur. Le Roi de la forêt , 1817 © Coll. Part. / Ph. : Christie’s Images – Bridgeman Images

Afin de mieux se fondre dans cet univers masculin, elle décide de porter un pantalon ce qui nécessite pour ce faire – à l’image de l’écrivaine George Sand – une demande de « permis de travestissement » auprès de la Préfecture de Police ! Un portrait d’elle dans son atelier par Georges Achille-Fould (Rosa Bonheur dans son atelier, 1893) la représente en blouse et pantalon en une pose et une expression non genrées, accentuant de fait son accaparement de signaux masculins, s’assumant sans ambiguïté dans un monde et une profession très androcentrés.
Acheté par l’un de ses trois marchands, son Marché de chevaux fait une tournée triomphale dans différentes villes de France et est même exposé à Londres et à New York où il est acheté par un milliardaire américain qui l’offrira plus tard au Metropolitain Museum of Art de New York. Elle en fait une copie de moitié en 1854 qu’elle offre à la National Gallery de Londres et c’est cette copie que l’on peut admirer dans l’exposition.

Son Arcadie : le château de By

Son aisance financière lui permet d’acheter une maison rue d’Assas avec une cour où peuvent s’ébattre « tous les animaux de l’Arche de Noé ». Dès lors, saluée, reconnue, exposée, elle voyage beaucoup, en Angleterre, elle projette même l’achat de bœufs écossais, qu’elle ne pourra ramener pour des raisons sanitaires. Qu’importe, de son voyage en Écosse, elle rapporte bon nombre d’esquisses qui lui serviront par la suite pour quelques œuvres relatant ce qu’elle y a vu (Le Bergers des Highlands, 1859, Changements de pâturages, 1863).

Revers de la médaille, son succès voit une vague d’artistes, collectionneurs et gens du monde fréquenter son atelier. « Un cercle de flatteurs qui, si je ne m’étais pas résolue à m’exiler en forêt de Fontainebleau, m’eût bientôt rendu impossible tout travail » confiait-elle (opus cité). Son Arcadie, elle la trouve donc dans cette forêt à une soixantaine de kilomètres de Paris, au château de By que le comte d’Armaillé lui dégotte à Thomery. Enfin, elle peut vivre dans la nature et se « réfugier dans la solitude et vivre loin du monde ». Elle y installe un enclos, fait construire des cabanes pour sa ménagerie qui accueilleront cerfs, biches, sangliers, moutons, chevaux, bœufs et même, un couple de lions qu’elle parvient à apprivoiser !
Elle a réussi bien au-delà de ses rêves dans ce milieu très fermé de l’art dans lequel les femmes qui s’y adonnaient étaient souvent perçues comme des amatrices et leurs travaux comme du passe-temps. Bien que retirée dans son château de By, elle n’est pas pour autant retirée du monde. Elle est élue dans de nombreuses académies en Europe, parcourt le continent pour aller dans des zoos croquer des animaux sauvages en vue d’en brosser des toiles dans son atelier, reçoit la visite de personnalités éminentes, françaises comme étrangères : l’Impératrice Eugénie, le président Sadi Carnot, la reine d’Espagne, et même Buffalo Bill en tournée en France pour présenter son show durant l’Exposition universelle. Elle le portraiture ainsi que les amérindiens qui l’accompagnent dans des compositions proches de celles des peintres américains d’alors. C’est lors de cette rencontre qu’elle fait la connaissance d’Anna Klumpke, artiste-peintre, elle aussi, venue en France dans les bagages de Buffalo Bill comme interprète. Voulant travailler à des portraits de Rosa Bonheur, cette dernière lui propose de s’installer au château de Bry. Anna Klumpke vivra avec elle, à Bry, jusqu’au décès de Rosa Bonheur, survenu le 25 mai 1899 suite à une promenade en forêt où elle contractera une congestion pulmonaire. Elle est inhumée au Père-Lachaise avec, à ses côtés de ses deux partenaires, Nathalie et Anna.
Son assurance, sa volonté d’être indépendante, de refuser de cacher son orientation sexuelle et de mener sa vie comme elle l’entend, d’être la première femme officière de la Légion d’Honneur, de développer une stratégie commerciale en créant un atelier de production en estampes de ses œuvres, ne réfutant pas les entretiens et les séances photo pour répandre son nom et son travail dans la presse, sont preuve de sa modernité et de son déterminisme ! Elle est, de plus, l’une des artistes les plus chères de son temps, dont l’œuvre était alors perçue comme spéculative !
De plus, vivant avec sa compagne, Nathalie Micas, rencontrée lorsqu’elle avait 14 ans, puis avec Anna Klumpke après le décès de Nathalie Micas, elle donne une image nouvelle de la femme, image alors très controversée par une certaine bourgeoisie et d’enfoncer le clou en déclarant à propos d’Anna Klumpke : « Si j’avais été un homme, je l’aurais épousée, et l’on n’eut pas inventé toutes ses sottes histoires… », allusion aux rumeurs sur sa vie privée. Elle fut de son vivant perçue comme un modèle d’indépendance par bon nombre de femmes et plus particulièrement d’artistes. « Je n’ai jamais voulu aliéner ma liberté afin de mieux m’acquitter de la mission sainte que je m’étais donnée. J’ai toujours voulu relever la femme. »

Rosa Bonheur au Musée d’Orsay. Esplanade Valéry Giscard d’Estaing (7e)
À voir jusqu’au 15 janvier 2023
Tous les jours sauf le lundi de 9h30 à 18h. Dernier accès 17h
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h45.
Accès :
Métro : ligne 12, station Solférino
RER : ligne C, station Musée d’Orsay
Bus : 63, 68, 69, 73, 83, 84, 87, 94 Dernier accès 17h
Site de l’exposition : ici

Catalogue
Rosa Bonheur
Sous la direction de Sandra Buratti-Hasan et Leïla Jarbouai, commissaires de l’exposition
Éditions Flammarion / Musée d’Orsay. 288 pages, 250 ill., 45 €

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

contact

contact@arty-scope.com

S’inscrire à la newsletter

Tous droits réservés © arty-scope 2017

Mentions légales

Mentions légales

Le propriétaire et éditeur de ce site web : Alexandre Grenier
Le site est hébergé par OVH

Site réalisé avec Wordpress
Web designer : François Gridel

Sauf autorisation formelle écrite et préalable, la reproduction ainsi que toutes utilisations des articles autres que pour la consultation individuelle et privée sont interdites.
Tous les visuels, marques et œuvres cités ou présentés sur ce site sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Tous droits réservés sur l’ensemble des visuels
Nous ne saurions être responsables, contrôler ou garantir l’actualité et l’exactitude des informations diffusées sur le site des sociétés, organismes ou personnes privées vers lesquels nous avons établi des liens.

logo-mentions-legales

[contact-form-7 id="3270" title="Formulaire de contact 1"]

contact

contact@arty-scope.com

Mentions légales

Tous droits réservés © arty-scope 2017

[contact-form-7 id="3270" title="Formulaire de contact 1"]
[contact-form-7 id="6644" title="newsletter"]
arty-scope | ROSA BONHEUR