• expositions
  • monde de l’art
  • livres
  • foires et salons
  • ventes
  • expositions
  • monde de l’art
  • livres
  • foires et salons
  • ventes
18 MIN READ

LOUIS XV, PASSIONS D’UN ROI

Le château de Versailles nous propose d’aller à la rencontre de Louis XV, un roi encore trop méconnu. Coincé entre le flamboyant Louis XIV et Louis XVI qui doit beaucoup de son aura à la Révolution, Louis XV est loin d’être un roi sans réelle envergure ni passions, et non seulement celle de ses maîtresses et favorites ce à quoi il est souvent réduit dans la mémoire collective. On y découvre ici, dans un Versailles qui le vit naître et mourir, un roi à l’affût des avancées et des arts de son temps, s’intéressant autant aux découvertes scientifiques, qu’à l’astronomie, à la botanique et l’architecture. Une magnifique réhabilitation d’un roi à (re)découvrir.

Exposition Louis XV au château de Versailles, jusqu’au 19 janvier 2023

Attribué à Nicolas de Largillière et atelier, Madame de Ventadour avec le roi Louis XIV et ses héritiers, vers 1715. De gauche à droite : Mme de Ventadour, le tout jeune futur Louis XV, Louis, le Grand Dauphin fils de Louis XIV, assis Louis XIV et debout le duc de Bourgogne dit le Petit Dauphin © Londres, Trustees de la Wallace Collection / château de Versailles / Christophe Fouin

Jean-François de Troy. Double portrait de Louis XV et de Marie-Anne-Victoire, infante d'Espagne, 1723 © Florence, Palazzo Pitti / Akg-images / Nimatallah

Antoine Coysevox , Louis XV enfant, à l’âge de cinq ans, 1716 © New York, The Frick Collection

Jean-Marc Nattier, Marie Leszczynska, reine de France, 1748 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / Ph.: D.R.

François-Hubert Drouais, Madame Pompadour à son métier à tisser © Londres National Gallery. Du même, Madame Du Barry en muse © Chambre de commerce et d’industrie de Versailles. Ph. : D.R.

François Boucher, L'Odalisque, 1743 © Reims, musée des Beaux-Arts / RMN Gd Palais / Th. Ollivier

Vue in situ d'une partie de la galerie des portraits des ascendants et descendants de Louis XV © Ph.: D.R.

Globes mouvants céleste du cabinet de Physique et d’Optique du Roi au château de la Muette (1702-1769) © Bibliothèque de l’Observatoire de Paris

Carle Van Loo, La Chasse à l’autruche, 1738 © Amiens, musée de Picardie

Arnaud Vincent de Montpetit, Louis XV, 1774 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / RMN Gd Palais / C. Fouin

Antoine-Robert Gaudreaus et Jacques Caffieri, Commode de la chambre de Louis XV à Versailles, 1739 © Trustees de la Wallace Collection, Londres / Ph. : D.R.

La bibliotheque du dauphin © © château de Versailles / T. Garnier

Chambre de l'appartement de Mme Du Barry © Château de Versailles / Ph.: D.R.

Cliquez sur les vignettes pour les agrandir

Que sait-on réellement de Louis XV (1710-1774) ? Peu de choses en fait. Trois rois se sont succédés dans la courte période de la splendeur royale de Versailles qui va de 1682 – lorsque Louis XIV décide d’y installer sa cour après deux décennies de travaux pour transformer le simple pavillon de chasse de son père Louis XIII en ce château que nous admirons aujourd’hui – jusqu’au départ de Louis XVI le 6 octobre 1789. Soit à peine plus d’un siècle d’occupation royale. Si Louis XIV est né à Saint-Germain-en-Laye et meurt là, Louis XVI y est né, mais est mort, comme on le sait, à Paris. Louis XV, lui est le seul roi né et mort à Versailles.
Coincé entre Louis XIV le flamboyant et Louis XVI un brin falot qui s’inscrivit dans la mémoire collective grâce (ou plutôt à cause) de la Révolution, le règne de Louis XV semble présenter peu d’aspérité. Ce que vient démentir cette très belle exposition (forte de plus de 200 pièces), qui remet en lumière et surtout à sa juste place, ce roi injustement oublié, surnommé le « Bien-aimé » au début de son règne et le « Mal aimé » à la fin. Mais qui est Louis XV et que retenir de son règne ? Sinon « Un moment de perfection de l’art français » pour reprendre la belle formule de Giscard d’Estaing lors d’une exposition consacrée à ce roi en 1974. Retrouver ici Louis XV dans ce château qui fut celui de sa vie, lève le voile sur ce Bourbon par trop méconnu.

Louis XV et Versailles. Mais que représente le château à ses yeux ? On peut considérer que ce lieu, pour lui, porte le destin tragique d’obsèques continuels, de veillées funèbres et de cortèges de noir drapés. « Louis XV naît sous le signe de la mort – constate Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles – il est le seul rescapé d’une effroyable hécatombe qui décima en moins de deux ans trois générations d’héritiers au trône ». En effet, en quelques années, la Camarde enlève du trône trois descendants directs de Louis XIV. D’abord Monseigneur dit Le Grand dauphin qui disparaît en avril 1711. L’année d‘après, en février 1712, c’est au tour du fils du précédent, appelé Petit dauphin, qui laisse donc la place à son tout jeune frère qui ne vivra que 19 jours. Et encore, le tout jeune et futur Louis XV l’échappe belle puisqu’il tombe malade à l’âge de deux ans de la rougeole. Les Diafoirus de la cour, qui n’ont pu sauver le frère aîné – certains pensent même qu’à force de saignées, ils auraient causés son décès – manifestent l’envie de prendre en charge cet ultime descendant du Roi Soleil. Mais Mme de Ventadour, gouvernante des enfants de France (un tableau par Nicolas de Largillière, nous la montre aux côtés de Louis XIV et de ses héritiers, dont le tout jeune futur Louis XV) s’y oppose et va s’occuper du malade jusqu’à sa guérison totale ! Le trône est sauvé. Sur son lit de mort, dans les dernières recommandations du Roi-Soleil à son tout jeune successeur, on peut lire : « N’oubliez jamais les grandes obligations que vous avez à Madame de Ventadour ».
Et donc, c’est à son tour d’être dauphin à l’âge de deux ans. À cinq ans, à la mort de son grand-père, Louis XIV, il accomplit ses premiers gestes royaux en présidant la messe de requiem puis

Hyacinthe Rigaud, Louis XV, roi de France, 1715-1717 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / RMN Gd Palais / G. Blot

il assiste à un lit de justice et reçoit les ambassadeurs venus présenter leurs condoléances. Il est pris en charge par un précepteur, l’abbé Perot, qui lui apprend à lire, à écrire et lui donne des notions d’histoire et de géographie. Après une régence exercée par le duc d’Orléans – fils du frère de Louis XIV – Louis de France titré duc d’Anjou, est couronné le 25 octobre 1722 sous le titre de Louis XV, ouvrant un long règne de plus de 50 ans. Pour la suite, il aura une dizaine d’enfants, dont deux fils qui mourront avant lui. L’un à l’âge de 3 ans et l’autre, en 1765 à l’âge de 36 ans, mais qui aura eu le temps d’avoir trois fils qui tous trois régneront. L’aîné sera couronné sous le nom de Louis XVI, les deux autres deviendront Louis XVIII et Charles X. On imagine donc l’enfance du jeune Louis XV qui, en l’espace de quelques années, voit disparaître un grand nombre de parents – dont son grand-père Louis XIV auquel il était très attaché – auxquels on peut ajouter tous les autres enfants royaux dont beaucoup décèdent en bas âge. Versailles, on l’imagine, se paraît souvent de noir.

Fiancé à 11 ans !

Côté cœur, le dauphin, futur Louis XV, fut fiancé dès son plus jeune âge, à 11 ans, pour des raisons politiques à l’habitude, avec Marie-Anne-Victoire d’Espagne âgée alors de… 3 ans. La jeunette fut confiée à Madame de Ventadour afin de parfaire son éducation. Fiançailles rompue 4 ans plus tard, car elle fut jugée trop jeune pour assurer rapidement une descendance royale. Toujours la peur de cette épée de Damoclès qui emportait souvent et de façon inattendue les prétendants au trône. D’autant qu’à tout juste quinze ans, le jeune Louis XV tombe de nouveau malade et l’on craint sa disparition avant qu’il n’ait pu donner un successeur au trône laissant alors la place à la branche Orléans. Il faut donc lui trouver au plus vite une épouse.
Après avoir cherché dans le vivier des princesses « disponibles » en Europe, le choix tombe sur Marie Leszczyńska, princesse polonaise, fille du roi Stanislas Leszczyński, qui lui, de son côté, cherchait vainement un parti pour sa fille. La jeune princesse polonaise fait parfaitement l’affaire d’autant que, plus âgée de sept ans que Louis XV, elle est parfaitement en âge de procréer. L’affaire est vite faite après que l’on ait renvoyé la jeunette espagnole. Cette fiancée providentielle ne fait pas l’unanimité à la cour. On la dit laide, voire scrofuleuse et surtout stérile ! Balivernes, pieuse, effacée elle qui n’avait pas le profil d’une reine gaie et vive, se mêlant aux fêtes et aux divertissements de la cour, elle représentante toutefois la sage figure d’une reine. Et elle remplira parfaitement son rôle de génitrice en donnant dix enfants à la France, dont deux garçons, c’est plus qu’il n’en faut.

Claude-Siméon Passemant et Louis Dauthiau, Pendule astronomique de Louis XV, 1749-1753 © Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon / Ph . : D.R.

Et enfin, pour clore par la petite histoire, la facette sûrement la plus connue et commentée de sa vie est ses relations amoureuses. Ses nombreuses maîtresses qu’il retrouvait dans son lupanar royal du Parc aux Cerfs – dont Marie-Louise O’Murphy célébrée par une leste peinture de François Boucher (L’Odalisque, 1743) – ou ses favorites installées à Versailles, mesdames Pompadour « l’amie nécessaire » et Du Barry qui eurent une influence d’importance sur lui. Au sein de l’exposition, une galerie de portraits nous présente tous les membres de cette famille et de nous expliquer ainsi toutes les interactions entre eux. Cette découverte de l’homme privé occupe la première partie de l’exposition.

Un roi scientifique

La seconde partie, elle, s’attache à nous faire découvrir ses passions et une dernière, son rapport aux arts de son temps. Le parti pris ici n’est ni historique, ni politique, mais de nous donner à découvrir que pendant son règne, la France fut un berceau autant culturel qu’artistique et scientifique et qui vit l’émergence de la philosophie des Lumières. Louis XV était attentif à son temps. Les passions du roi sont multiples et couvrent tous les domaines que ce soit les sciences, la géographie, l’astronomie, la botanique, l’architecture ou les expéditions maritimes. Pour illustrer chacune de ces passions, on nous expose des objets, dessins, tableaux, sculptures emblématiques du goût de l’époque.
À contrario de son grand-père, Louis XIV qui avait comme passion, en plus de la chasse, les arts et fut le protecteur des

peintres comme Le Brun, Rigaud ou Mignard et des architectes comme Mansart ou Le Vaux et qu’il fut aussi proche des artisans ; Louis XV, en homme de son temps, va s’intéresser aux découvertes nombreuses en ce XVIIIe siècle : expériences faites avec l’électricité, et les découvertes des principes de conductivité, et les effets foudroyant des décharges. Ces expériences faisaient alors surtout l’objet de démonstrations et de spectacles présentés à la cour en des « délassements royaux » qui engendrèrent l’essor d’un marché d’instruments scientifiques de luxe. Mais de spectacles en expériences, peu à peu certains commencèrent à définir des théories et à découvrir plus avant les propriétés fondamentales de l’électricité, tel Benjamin Franklin qui démontra la similitude entre les éclairs de la foudre et l’électricité qui l’amenèrent à mettre au point son paratonnerre.
Côté science toujours, Louis XV curieux de toutes les innovations et découvertes faisait preuve d’une étonnante connaissance, comme s’en étonnait l’astronome Jean-Dominique Cassini, « de la science et de l’exactitude avec laquelle le roi fit lui-même les observations les plus difficiles… Il m’assura que les calculs et les remarques les plus justes lui étaient familières ». Pour satisfaire ce goût pour les sciences, il avait établi, au château de La Muette, un observatoire, doublé d’un cabinet de physique et d’optique.

Un chef d’œuvre : la pendule astronomique

Pièce maîtresse de sa passion pour l’astronomie, sa pendule astronomique, merveille d’ingénierie qui trône en ouverture de l’exposition. Une pendule de plus de deux mètres de haut qui nécessita une vingtaine d’années de calcul suivis de douze de conception. Elle est la somme des savoirs de son temps avec un globe de cristal abritant une représentation du système solaire et donnant à chaque instant la position des planètes par rapport au soleil, ainsi que la révolution et la rotation de la lune par rapport à la terre, les phases de la lune, la durée du jour et de la nuit dans tous les pays du monde. Elle donne aussi les équinoxes, les solstices et les éclipses de la Lune et du soleil. Elle donne aussi, en plus de l’heure, la date – jours, mois et année – et ce jusqu’en 1999 en tenant compte des années bissextiles ! Et affiche même la température ! Le tout inclus dans un magnifique ensemble en bronze doré dans le plus pur style rocaille destiné à accueillir tout le mécanisme. Elle fut installée dans le cabinet du roi en octobre 1753, pièce qui, depuis, porte le nom de Cabinet de la pendule.

La botanique fut aussi de ses passions. Il avait fait installer à côté du Petit Trianon son jardin botanique ainsi que des serres. Véritable conservatoire, ce jardin, en plus d’arbres fruitiers, conservait plus de 4000 espèces de plantes souvent rapportées de pays étrangers lors des voyages et des explorations. On y cultivait des fleurs, des légumes et des fruits qui se prêtaient à de nombreuses expérimentations et observations. Ce jardin et ses serres furent détruits par Marie-Antoinette qui les remplaça par son « jardin anglais » antithèse du « jardin à la française », fort à la mode à l’époque, et où l’on peut se promener aujourd’hui.

Un roi bâtisseur

Comme son grand-père, Louis XV sera aussi un protecteur des arts. La peinture naturellement, la sculpture, mais aussi la bibliophilie. S’il était moins lecteur que ses prédécesseurs, il

Vue in situ de l’exposition © Ph.: D.R.

s’intéressait néanmoins à la typographie, aux ouvrages illustrés de gravures et surtout à la reliure jusqu’à faire créer par ses relieurs attitrés, Louis Douceur et Antoine-Michel Padeloup, un style Louis XV, dit « à la dentelle », fait d’ouvrages recouverts souvent de maroquin et agrémentés de nombreux fers, dans cet esprit « rocaille ». Un style fait de volutes, de coquilles et d’entrelacs qui rappellent l’univers marin et qui est l’une des signatures emblématiques de son règne. Cette rocaille, on la rencontre souvent et partout, sur la vaisselle, dans certaines peintures (Naufrage dans une tempête de Jacques de Lajoüe), sur des gravures et des frontispices d’ouvrages et sur beaucoup d’éléments décoratifs, moulures, entourages de portes, trumeaux et naturellement sur les bronzes de certains meubles à l’image de cette extraordinaire et imposante commode qui meublait la chambre du roi à Versailles et qui, exceptionnellement pour l’exposition, a fait le voyage depuis la Wallace Collection de Londres.
Il fut aussi un roi bâtisseur. On apprend ici que Louis XV n’était pas, comme son grand-père, intéressé par les tableaux et les gravures. Par contre, comme lui, l’architecture retenait toute son attention, en une passion « à la fois héréditaire et personnelle » selon Michel Antoine (Louis XV, Fayard, 1989). Il remodela déjà certaines parties de Versailles à son goût, repensa certains appartements comme celui du Dauphin ou de Madame du Barry (qui viennent tous deux d’être restaurés), fit construire le Petit Trianon qui sera si cher à Marie-Antoinette. On lui doit aussi, à Paris, l’église Sainte-Geneviève (aujourd’hui le Panthéon), la Faculté de Médecine, rue de l’École de Médecine, les hôtels Crillon et de la Marine de la place de la Concorde et, en France, bon nombre d’autres projets.

La Chambre du Dauphin © Château de Versailles / T. Garnier

On le voit, ce roi qui fit la transition entre un siècle flamboyant et une révolution qui a façonné la France en route vers la démocratie, est loin d’être un personnage falot, injustement oublié dans la mémoire collective. Une exposition qui nous permet de le découvrir et de comprendre son apport dans l’histoire de la pensée et des arts, ouvrant la France à la modernité. Une exposition doublée d’un imposant catalogue de près de 500 pages qui, tous deux, redonnent à ce roi sa place dans notre Histoire.

De nouvelles restaurations

On en profitera aussi pour visiter les appartements de Madame du Barry restaurés. 350 m2, d’abord dévolus à de Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France par son mariage avec le

fils de Louis XV et mère des trois rois qui succédèrent à Louis XV. Lors de la mort du dauphin en 1767, Louis XV récupère ces appartements forts de 14 pièces pour y installer sa favorite Jeanne Bécu, devenue Comtesse du Barry. Devenus vétustes, ils nécessitaient une rénovation pour leur redonner tout le charme et l’harmonie qu’ils avaient du temps de Madame du Barry. L’objectif de ce chantier de restauration est de reproduire au plus proche de l’identique de l’appartement de 1770.
À visiter aussi l’appartement du Dauphin, que Louis XV fit aménager pour son fils aîné et qui est parmi les appartements les plus prestigieux de l’ancienne résidence royale. Transformés au XIXe siècle par Louis-Philippe, cette restauration a redonné à cet appartements son état d’origine de 1750. Il est composé de trois pièces : la Chambre, le Grand Cabinet et la Bibliothèque, et est situé au rez-de-chaussée sous la galerie des Glaces. Ces appartements sont aujourd’hui rouverts au public.

Château de Versailles, Place d’Armes, 78000 Versailles
À voir jusqu’au 19 février 2023
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 9h à 17h30 (fermeture des caisses à 17h50)
Accès
RER C arrive en gare de Versailles Château Rive Gauche, 10 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Montparnasse, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Chantiers, 18 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Saint Lazare, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Rive Droite, 17 minutes à pied pour se rendre au Château.
Site de l’exposition : ici

Catalogue
Louis XV. Passions d’un roi
Sous la direction d’Hélène Delalex et Yves Carlier
Co-éditions In Fine Éditions d’art et Château de Versailles
496 p. plus de 500 ill. 49 €

 

Les pages art
d’alexandre grenier

Après plusieurs décennies à Pariscope, retrouvez ici mes chroniques, critiques, agenda, commentaires et autres nouvelles du monde de l’art.

agenda 2022

Du 3 juin 2022 au 23 janvier 2023
Capturer l’âme.
Rosa Bonheur et l’art animalier
Château de Fontainebleau (77)

Du 17 juin 2022 au 17 février 2013
À la grâce de Dieu
Les églises et la Shoah
Mémorial de la Shoah, Paris (75)

Du 7 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Boris Mikhaïlov
Maison Européenne de la Photographie, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Miroir du Monde chefs-d’œuvre du cabinet de Dresde
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 14 septembre 2022 au 15 janvier 2023
Joana Vasconcelos
Château de Vincennes (94)

Du 14 octobre au 19 février 2023
Fernande raconte : Picasso et ses amis
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 16 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Johann Heinrich Füssli
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 20 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Edvard Munch
« Un poème d’amour, de vie et de mort »
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 21 septembre 2022 au 23 janvier 2023
Face au soleil
Un astre dans les arts
Musée Marmottan-Monet, Paris (75)

Du 23 septembre 2022 au 12 février 2023
Oskar Kokoschka
Un fauve à Vienne
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 26 septembre 2022 au 28 janvier 2023
Van Gogh à Auvers-sur-Oise, les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 22 janvier 2023
Paris et nulle part ailleurs
Musée de l’histoire de l’immigration, Paris (75)

Du 27 septembre 2022 au 19 février 2023
Habibi, les révolutions de l’amour
Institut du monde arabe, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 16 janvier 2023
Sam Szafran
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 28 septembre 2022 au 29 janvier 2023
Parisiennes, citoyennes ! (1789-2000)
Musée Carnavalet, Paris (75)

Du 4 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Black Indians de La Nouvelle-Orléans
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 16 janvier 2023
Alice Neel
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 5 octobre 2022 au 27 février 2023
Monet / Mitchell
Dialogue et rétrospective
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 16 janvier 2023
L’Asie des photographes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 12 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Les Choses. Une histoire de la nature morte
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023
Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950
Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 13 octobre 2022 au 4 mars 2023
Geneviève Asse
Galerie Laurentin, Paris (75)

Du 14 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Walter Sickert.
Peindre et transgresser
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Francisco Tropa. Le Poumon et le Cœur
Zoé Léonard. Al Rio / To the river
Musée d’Art moderne de Paris (75)

Du 15 octobre 2022 au 26 février 2023
Le duc d’Aumale et Chantilly
Photographies du XIXe siècle
Château de Chantilly (60)

Du 16 octobre 2022 au 5 février 2023
Impressions au fil de l’Oise
Dupré, Daubigny, Pissarro
Musée d’Art et d’Histoire Louis-Senlecq, L’Isle-Adam (95)

Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023
Rosa bonheur
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 18 octobre 2022 au 5 mars 2023
Rêve d’Égypte
Musée Rodin, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 23 janvier 2023
Photographies de Bae Bien-U
Musée Guimet, Paris (75)

Du 19 octobre 2022 au 6 février 2023
Le Blason des temps nouveaux
Musée de la Renaissance, Écouen (95)

Du 19 octobre 2022 au 20 février 2023
Madeleine
Musée Jean-Jacques Henner, Paris (75)

Du 20 octobre 2022 au 18 janvier 2023
Toulouse 1300-1400
L’éclat d’un gothique méridional
Musée de Cluny, Paris (75)

Du 21 octobre 2022 au 19 février 2023
L’encre en mouvement
La peinture chinoise au XXe siècle
Musée Cernushi, Paris (75)

Du 26 octobre 2022 au 6 février 2023
Afghanistan, ombres et légendes
Musée Guimet, Paris (75)

Du 7 novembre 2022 au 27 février 2023
Décadrage colonial
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 8 novembre 2022 au 12 février 2023
Réconciliation Cartier-Bresson avec Martin Parr
Fondation Cartier-Bresson, Paris (75)

Du 9 novembre 2022 au 21 janvier 2023
Un bestiaire japonais
Vivre avec les animaux à Edo-Tokyo (XIIIe – XIXe siècle)
Maison de la Culture du Japon, Paris (75)

Du 10 novembre 2022 au 5 mars 2023
Louis Boulanger, peintre rêveur
Maison de Victor Hugo, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 2 avril 2023
Ossip Zadkine
Une vie d’ateliers
Musée Zadkine, Paris (75)

Du 11 novembre 2022 au 15 janvier 2023
Antony Cairns PXL CTY
MEP, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 22 mai 2023
Arts et préhistoire
Musée de l’Homme, Paris (75)

Du 16 novembre 2022 au 27 février 2023
Christian Marclay
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 22 novembre 2022 au 8 mai 2023
Kimono
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 4 juin 2023
Sur les routes de Samarcande
Institut du Monde arabe, Paris (75)

Du 23 novembre 2022 au 6 mars 2023
Carte blanche à Wang Keping
Musée Guimet, Paris (75)

Du 24 novembre 2022 au 25 février 2023
Vincent Bioulès
Galerie La Forest Divonne, Paris (75)

Du 26 novembre 2022 au 5 mars 2023
Poussin et l’amour
Musée du Louvre, Paris (75)

Du 8 décembre 2022 au 30 avril 2023
Fabrice Hyber
La vallée
Fondation Cartier, Paris (75)

Du 13 décembre 2022 au 2 avril 2023
Pierre Moignard
Musée national Picasso, Paris (75)

2023

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
Günther Förg. Peintures sur Canson
Ernest Pignon-Ernest. De traces en empreintes
Galerie Lelong site Téhéran, Paris (75)

Du 12 janvier 2023 au 4 mars 2023
David Nash. Sculptures et papiers
Galerie Lelong site Matignon, Paris (75)

Du 25 janvier 2023 au 25 août 2023
La Fabuloserie
La Halle Saint Pierre, Paris (75)

Du 31 janvier 2023 au 2 juillet 2023
Faith Ringgold
Musée national Picasso, Paris (75)

Du 7 février au 12 novembre 2023
Senghor et les arts
Réinventer l’universel
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 8 février au 11 septembre 2023
Avant l’orage
Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris (75)

Du 14 février au 28 mai 2023
Thomas Demand
Le bégaiement de l’histoire
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 15 février au 15 mai 2023
Sayed Haider Raza
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 15 février au 29 mai 2023
Hiroshige et l’éventail
Voyage dans le Japon du 19e siècle
Musée Guimet , Paris (75)

Du 25 février au 14 mai 2023
Créer. Dessiner pour les arts décoratifs
1500-1900
Cabinet de dessins néerlandais.
Le XVIIIe siècle
Fondation Custodia, Paris (75)

Du 1er mars au 12 juin 2023
Germaine Richier
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 1er mars au 29 mai 2023
Matisse. Cahiers d’Art, le tournant des années 30
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 3 mars au 17 juillet 2023
Giovanni Bellini. Influences croisées
Musée Jacquemart-André, Paris (75)

Du 4 mars au 21 mai 2023
Visages des guerres de religion
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 7 mars au 27 août 2023
Célébration Picasso
La collection prend des couleurs !
Musée Picasso, Paris (75)

Du 7 mars au 16 juillet 2023
1997 Fashion Big Bang
Palais Galliera, Paris (75)

Du 8 mars au 18 juin 202
Néo-Romantiques.
Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972
Musée Marmottan Monet, Paris (75)

Du 14 mars au 2 juillet 2023
Pastels du musée d’Orsay
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 14 mars au 16 juillet 2023
Le caravagisme à Versailles :  tableaux de la chambre du roi
Château de Versailles (78)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Alliés dans le désert
Leclerc et les britanniques (1940-1943)
Musée de la Libération, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
La peinture d’après
Musée Bourdelle, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Philippe Cognée
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 15 mars au 16 juillet 2023
Léon Monet. Frère de l’artiste et collectionneur
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 22 mars au 20 août 2023
Mucha au-delà de l’art nouveau
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 23 au 26 mars 2023
Drawing Now Art Fair
Carreau du Temple, Paris (75)

Du 28 mars au 3 juillet 2023
Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution
Archives nationales, Paris (75)

Du 28 mars au 23 juillet 2023
Manet / Degas
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 31 mars au 2 avril 2023
Art Paris Art Fair
Grand Palais Éphémère, Paris (75)

Du 31 mars au 10 septembre 2023
Échappées belles
Le surréalisme au féminin
Musée de Montmartre, Paris (75)

Du 31 mars au 16 juillet 2023
Anna-Eva Bergman
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Ouvrir l’album du monde.
Photographies (1842-1911)
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 4 avril au 2 juillet 2023
Songlines
Chant des pistes du désert australien
Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Paris (75)

Du 5 avril au 28 août 2023
Basquiat x Warhol, à quatre mains
Fondation Louis Vuitton, Paris (75)

Du 7 avril au 6 septembre 2023
Ramsès et l’or des pharaons
Grande Halle de la Villette, Paris (75)

Du 11 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Musée du Petit Palais, Paris (75)

Du 12 avril au 28 août 2023
Moses Vorobeichic / Moï Ver
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 14 avril au 27 août 2023
Sarah Bernhardt
Et la femme créa la star
Petit Palais, Paris (75)

Du 18 avril au 16 juillet 2023
Claude Rutault. La porte de la peinture
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 20 avril au 27 août 2023
Pierre Dac. Du côté d’ailleurs
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris (75)

Du 3 mai au 7 août 2023
Norman Foster
Centre Pompidou, Paris (75)

Du 3 juin au 1er octobre 2023
Regarder l’Histoire en face
L’Italie du XIXe siècle au musée Condé
Ingres, l’artiste et ses princes
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 12 juin au 17 septembre 2023
Frank Horvat
Johan van der Keuken
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 12 septembre 2023 au 7 janvier 2024
Louis Janmot. Le Poème de l’âme
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 13 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Gertrude Stein et Picasso, l’invention d’un langage
Musée du Luxembourg, Paris (75)

Du 15 septembre 2023 au 21 janvier 2024
Nicolas de Staël
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Modigliani et son marchand Paul Guillaume
Musée de l’Orangerie, Paris (75)

Du 20 septembre 2023 au 18 février 2024
Street Art, de la rue aux écrans.
L’art urbain à l’ère numérique
Grand Palais Immersif, Paris (75)

Du 26 septembre 2023 au 28 janvier 2024
Noël Coypel, peintre de grands décors
Château de Versailles (78)

Du 3 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Van Gogh à Auvers-sur-Oise. Les derniers mois
Musée d’Orsay, Paris (75)

Du 5 octobre 2023 au 11 février 2024
Dana Schutz
Musée d’Art moderne de Paris, Paris (75)

Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024
Julia Margaret Cameron
Victor Burgin
Jeu de Paume, Paris (75)

Du 14 octobre 2023 au 6 janvier 2024
Regarder l’Histoire en face
Par-delà Rembrandt
Estampes du siècle d’or néerlandais
Château de Chantilly, Chantilly (60)

Du 14 novembre 2023 au 17 mars 2024
Horace Vernet
Château de Versailles (78)

contact

contact@arty-scope.com

S’inscrire à la newsletter

Tous droits réservés © arty-scope 2017

Mentions légales

Mentions légales

Le propriétaire et éditeur de ce site web : Alexandre Grenier
Le site est hébergé par OVH

Site réalisé avec Wordpress
Web designer : François Gridel

Sauf autorisation formelle écrite et préalable, la reproduction ainsi que toutes utilisations des articles autres que pour la consultation individuelle et privée sont interdites.
Tous les visuels, marques et œuvres cités ou présentés sur ce site sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Tous droits réservés sur l’ensemble des visuels
Nous ne saurions être responsables, contrôler ou garantir l’actualité et l’exactitude des informations diffusées sur le site des sociétés, organismes ou personnes privées vers lesquels nous avons établi des liens.

logo-mentions-legales

[contact-form-7 id="3270" title="Formulaire de contact 1"]

contact

contact@arty-scope.com

Mentions légales

Tous droits réservés © arty-scope 2017

[contact-form-7 id="3270" title="Formulaire de contact 1"]
[contact-form-7 id="6644" title="newsletter"]
arty-scope | LOUIS XV, PASSIONS D’UN ROI