Avec le printemps qui s’installe et l’été qui approche Versailles, le château et son domaine, fourbit les armes que vont admirer ses huit millions de visiteurs annuels. Cette année sont fêtés les quatre siècles du château. Les nouveautés de cette année sont la restauration du Buffet d‘eau du Grand Trianon ; la réouverture, après ceux de Madame du Barry l’an passé, des appartements de Marie-Antoinette après restauration ; une présentation « à hauteur de vue » des peintures accrochées jusqu’à présent aux cimaises hautes de la Chambre du roi et permettre ainsi une vraie découverte, et enfin, on pourra se balader dans un circuit olfactif avec l’ouverture du Jardin du Parfumeur…
Vue aérienne du château et du parc © Château de Versailles / Ph.: D.R.
Les 400 ans du château
Chaque année apporte son lot de nouveautés au château comme dans le parc de Versailles. Cette année pas moins de six nouvelles raisons d’aller y flâner pour partir à la découverte de ces nouveautés qui accompagnent les quatre siècles d’existence du château. Tout commence en 1623 quand Louis XIII, le père du Roi-Soleil, achète à Jean-François de Gondi, seigneur de Versailles, cet endroit pour faire construire son « relais de chasse ». Il s’enquiert ensuite de constituer un domaine par acquisition des terres alentour achetées à 18 propriétaires différents !
Versailles, Louis XIII y venait déjà souvent avec son père, Henri IV, car l’endroit était giboyeux pour ces grands amateurs de chasse. Les travaux demandèrent un an pour que sorte de terre une modeste demeure de trois étages, sur 35 mètres de long à laquelle s’ajoute deux ailes en retour. Enfin, le 28 juin 1624, Louis XIII prit possession de son « relais », ébauche du futur château de son fils.
Ce premier château posa la question de sa démolition lorsque Louis XIV, à la mort de son père, décida de faire de ce relais de chasse le futur lieu où installer sa cour. Plutôt que de démolir le pavillon de chasse de son père, l’architecte Le Vau décida de « l’envelopper », selon le terme employé par Colbert, d’un bâtiment sur trois côtés (latéraux et arrière) qui fait que lorsque l’on arrive face au château, tout autour de la Cour de Marbre, on retrouve l’édifice construit par Louis XIII ! Louis XIV y installe sa cour en octobre 1682. Dès lors, avec ses milliers de personnes de sa cour aux serviteurs, hommes de bouche, jardiniers, gardes, administrateurs, etc. Versailles est le centre du pouvoir et d’une partie du monde.
Si Louis XIII n’y a pas vraiment vécu, son fils, Louis XIV, né à Saint-Germain-en-Laye, y mourra en 1715. Son arrière-petit-fils, Louis XV, y naîtra en 1710 et y mourra en 1774. Il est le seul roi à y avoir vécu toute sa vie. Son petit-fils, Louis XVI y verra le jour en 1754, en partira le 6 octobre 1789, ramené à Paris par la foule et y mourra en 1793 dans les circonstances que l’on sait. Versailles, période royale, ne s’étend, en définitive, que sur un peu plus d’un siècle. Mais depuis, son aura n’a cessé de grandir et le château et son domaine accueillent, chaque année, environ huit millions de visiteurs.
Le « vieux » château de Louis XIII, conservé par Louis XIV et qui entoure la Cour de marbre. Sur trois côtés, le « nouveau » château de l’architecte Le Vau « l’enveloppe », selon le terme employé par Colbert. © Château de Versailles / Ph.: D.R.
Chefs-d’œuvre de la chambre du roi, l’écho du Caravage à Versailles
Cette présentation des neuf chefs-d’œuvre qui se trouvaient dans la collection de Louis XIV et que l’on pouvait voir – en levant la tête – dans la chambre du roi, ont été décrochés pour être présentés à hauteur de regard dans l’appartement de Madame de Maintenon, en un accrochage temporaire. « Voir mieux. Simplement voir. » résume Catherine Pégard, présidente du château et du domaine.
Le remaniement de pièces, suite à l’édification de la Galerie des Glaces, donne naissance à un « salon où le roi s’habille », transformé ensuite en chambre du roi. Dans son immense collection de tableaux, le Roi-Soleil choisi neuf œuvres qu’il fait accrocher, à l’habitude, à l’attique du décor de la pièce, c’est-à-dire au niveau supérieur des murs. Dans cette pièce, « épicentre de la vie de cour » ces œuvres ne devaient pas être souvent regardées, car « l’œuvre », au centre de la pièce, était avant tout le Roi dont les levers et couchers, très prisés pour ceux qui avaient le privilège d’y assister, faisaient passer sur un autre plan le décor et l’aménagement du lieu.
Vue de la chambre du Roi château de Versailles. Les tableaux accrochés à l'attique ont été décrochés pour être présentés "à hauteur d'œil" © RMN / C. Fouin
Attribué à Nicolas Tournier, Réunion de buveurs, 1590-1639 © Le Mans, musée de Tessé / RMN-Grand Palais
Valentin de Boulogne, Saint Marc, vers 1624-1626 © Château de Versailles / Dist. RMN / C. Fouin
Valentin de Boulogne, Saint Matthieu, vers 1624-1626 © Château de Versailles / Dist. RMN / C. Fouin
Giovanni Lanfranco, Agar secourue par l’ange, vers 1616 © château de Versailles, Dist. RMN / C. Fouin
Vue in-situ de l'accrochage © Château de Versailles, D. Saulnier
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Ce choix dans sa collection – forte de plus de 700 œuvres en 1695 – prouve son goût pour la peinture caravagesque dont les clairs-obscurs, les ombres et les lumières contrastaient avec la magnificence et les ors de cette chambre d’apparat qui était le lieu le plus couru de la Cour. Lors du réaménagement de son nouvel appartement intérieur, le Roi tint de laisser dans sa nouvelle chambre les peintures qui ornaient déjà ce salon « où le roi s’habille ».
Ces neuf œuvres seront rassemblées de nouveau pour la première fois depuis le moment où elles ornaient la pièce de 1684 à 1701. Cinq d’entre elles sont toujours conservées à Versailles et pour certaines sont encore aujourd’hui dans cette pièce où elles étaient alors. « Il n’en reste que quelques-uns à Versailles : de ces lieux où l’on peut admirer les tableaux comme le faisaient leurs occupants sous l’Ancien Régime, où tel portrait a conservé son emplacement historique, où les dessus-de-porte continuent de réciter leur poème originel » reconnaît Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Le plus italien des caravagesques français
Les quatre autres sont revenues pour trois d’entre elles du musée du Louvre et la dernière est aujourd’hui conservée au musée de Tessé du Mans. Lors du réaménagement de son nouvel appartement intérieur, le Roi tint de laisser dans sa nouvelle chambre les cinq peintures de Valentin de Boulogne (1591-1632), « le plus italien des caravagesques français », qui ornaient déjà ce salon « où le roi
Valentin de Boulogne, la Diseuse de bonne aventure, 1626-1628 © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais / A. Dequier
s’habille ». On pourrait trouver étonnant ce choix, pour décorer cette pièce qui se devait être le reflet du temps et de la splendeur du règne, de peintres issus de générations précédentes à cette époque où le baroque flamboyant des Le Brun, Coypel ou Nattier les « stars » d’alors tenaient le haut du pavé.
De Valentin de Boulogne, La Diseuse de bonne aventure et de Nicolas Tournier (1590-1639) dont on peut ici admirer une Réunion de buveurs, sont des œuvres qui, d’évidence, sont de la même eau que celles d’un Georges de la Tour – il fit lui aussi une œuvre sur le thème de la diseuse de bonne aventure, – et l’on peut rapprocher aussi le tableau de Tournier du Tricheur à l’as de carreau toujours de Georges de la Tour, ces œuvres exploitant les mêmes contrastes caravagesques et l’ordonnancement des personnages.
De Valentin de Boulogne toujours, on peut admirer la représentation de quatre œuvres consacrées aux évangélistes. Un Saint Matthieu endormi que vient, en songe (?), questionner un ange montrant du doigt un livre ouvert ; Saint Marc vieillissant et en extase accompagné de son inséparable lion ; Saint Jean, le regard tourné vers les cieux et accompagné de son aigle et enfin, Saint Luc, lui dans la force de l’âge, rédigeant son évangile entre le taureau et une icône de la Vierge, dont la tradition dit qu’il fut le premier peintre. L’Académie de Saint-Luc, était une corporation des peintres crée en 1391 et refondée en 1648 sous l’impulsion de Mazarin à laquelle Valentin prêta son concours en 1626. Complète l’ensemble, Le denier de César toujours de Valentin de Boulogne, Agar secouru par l’ange de Giovanni Lanfranco (1582-1647) et Le Mariage mystique de sainte Catherine, d’Alessandro Turchi (1578 -1649). Ce dernier ayant fait toute sa carrière à Rome dans un registre d’œuvres tirées de la bible ou de la mythologie. De lui, le Louvre conserve une Mort de Cléopâtre.
L’appartement de Marie-Antoinette
S’il est un lieu chargé d’émotion, c’est bien cet appartement sur deux étages, aux pièces de dimensions modestes, et qui ont vues sur des cours intérieures. Loin des pièces d’apparat et des chambres à coucher où se déroulaient les couchers et les levers conformes au protocole et à l’étiquette de la cour, ce petit appartement qui reflète le quotidien intime de la reine a été par elle aménagée à partir de 1774, une année avant le couronnement de son époux Louis XVI qui la consacre reine de France. Cette rénovation a demandé de retrouver l’état exact qu’avaient ces pièces lorsque Marie-Antoinette les habitaient.
Parmi ces pièces, le cabinet dit « de la Méridienne » – nommé ainsi en raison de l’ottomane placée dans une alcôve garnie de glaces au teint – fut aménagé en 1781 pour Marie-Antoinette. Cette pièce présente l’un des décors les plus précieux du château, rappelant la félicité du couple royal au moment de la naissance de leur premier fils. Un long travail de recherche mené par la conservation a permis la restitution du dernier état le textile de couleur lilas aux différents tons de vert. La bibliothèque adjacente a elle aussi été restaurée avec ses dorures en trois tons.
Ci-dessus : Chambre du petit appartement de Marie-Antoinette dans son état actuel © Château de Versailles / D. Saulnier
À gauche : détail du cabinet de la Méridienne © Château de Versailles / T. Garnier
À droite : Cabinet du Billard © Château de Versailles / T. Garnier
Ensuite, se trouve le grand cabinet intérieur ou cabinet doré. Marie-Antoinette y fit tendre en 1779 une soierie d’une richesse prodigieuse au décor de fleurs, arabesques et médaillons dorés, remplacée en 1784 par un nouveau décor de boiseries sculptées inspirées par l’égyptomanie naissante. Ce décor donna dès lors le nom de « cabinet doré » à la pièce, qui bénéficia il y a quelques années d’une restauration complète.
Le deuxième étage est composé de petites pièces réservées à son usage intime et celui de ses femmes de chambre. Là aussi, il a fallu refaire à l’identique les tissages d’époque et ces pièces ont été remeublées. Ces appartements sont donc tels qu’ils étaient lorsque, le 6 octobre 1789, la famille royale quitta le château sous la pression populaire. Elle n’y revient jamais et ce fut cette nuit du 5 au 6 la dernière que des souverains passèrent au château. Ces pièces, « belles endormies », retrouvent un indiscutable et émouvant témoignage d’une page de notre histoire. Ces appartements restaurés rouvriront à partir du 22 juin.
Le Buffet d’eau du Grand Trianon
Après le bassin de Latone rendu à sa magnificence en 2016, la restauration du bassin d’Apollon, situé à l’entrée du Grand Canal, qui avait perdu tout son éclat, a commencé en décembre de l’an passé et devrait être terminée pour l’été 2024. Toujours en ce qui concerne cet élément important du domaine qu’est l’eau, avec ses fontaines et ses grandes eaux, a été terminé ce printemps la restauration du Buffet d’eau. Sis au sein des jardins du Grand Trianon, celui-ci peut être retrouvé à environ un kilomètre et demi du château, à l’extrémité du bras nord du Grand Canal. Le Buffet d’eau est une fontaine monumentale d’inspiration italienne construite par Jules Hardouin-Mansart en 1702, puis modifiée et adaptée à plusieurs reprises selon
les directives de Louis XIV. « Méconnu, mais spectaculaire », ce « buffet » avait perdu de sa superbe d’où sûrement sa désaffection. Sa restauration va permettre enfin d’achever la remise en eau des jardins du Grand Trianon qui, rappelons-le, fut élevé en 1687 sur l’emplacement d’un premier Trianon dit de Porcelaine.
Commandé par Louis XIV pour abriter ses amours avec madame de Montespan, le Trianon est un « petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux », selon la description de Mansart, et doté d’un péristyle. Associé à son jardin et aujourd’hui à la rénovation de ses jeux d’eau, il en fait presque un second lieu de visite à part entière, répondant sur une autre échelle à la magnificence du château.
Le Buffet d’eau aujourd’hui restauré présente de multiples effets d’eau qui animaient ce bassin édifié en cascade, dont chaque degré forme un effet de nappe, alimentant ensuite la série de vasques de marbre blanc. Des jets obliques jaillissaient de quatre masques représentant les vents (Borée, Euros, Auster, Zéphyr) et ornant la paroi du degré inférieur. La polychromie des marbres se trouvait alors magnifiée par le scintillement des eaux.
Le Jardin des parfums
Prenons l’air pour aller voir ce Jardin des parfums et retrouver l’atmosphère des jardins du XVIIe siècle. Autour du Grand Trianon, qui a remplacé le Trianon de Porcelaine en 1687, Louis XIV commande un jardin dans lequel les fleurs plantées parfument les allées. « Cet engouement autour des fleurs et de leurs parfums uniques propulse Versailles comme le berceau du métier de parfumeur au XVIIe siècle. La cour s’émerveille face aux senteurs uniques des jardins et sentir bon devient une véritable obsession pour les souverains ainsi que les courtisans. Les artisans leur fournissent des produits toujours plus sophistiqués : fragrances, sachets, gants ou encore éventails parfumés. » nous apprend-t-on.
Pour renouer avec cet engouement qui fit fureur à Versailles dans la foulée du mouvement hygiéniste et des parfumeurs, une profession alors fort en vogue, Versailles nous ouvre un jardin des plus odorants avec des centaines d’essences floristiques : des plantes historiques (roses, jasmins…), certaines aux odeurs originales (chocolat, pomme…), d’autres porteuses de mauvaises odeurs et également des fleurs dites « muettes », telles que les jacinthes, les pivoines, ou encore les violettes. Ces fleurs ne livrent aucun extrait utilisable dans un parfum alors même que leur senteur est prononcée. Leur odeur doit donc être recomposée artificiellement par les parfumeurs.
Ce jardin se composera de trois espaces à l’identité bien distincte : « Le Jardin des curiosités » face à l’Orangerie qui présentera la grande majorité des essences florales, « Sous les arbres » avec l’allée fleurie de cerisiers du Japon et « Le Jardin secret » à l’atmosphère plus intime. La composition de ce jardin a été confiée à Francis Kurkdjian, qui avait réussi à reconstituer, à partir de documents historiques, le parfum de Marie-Antoinette : Le Sillage de la Reine. Il a aussi participé, à Versailles, à différentes interventions, mêlant aux Grandes Eaux des parfums ou expérimentant des installations olfactives dans les jeux d’eaux de certains bosquets.
Le Hameau de la Reine
Dans cet espace qui sent bon une campagne d’opérette, une fermette et quelques bâtiments grandeur nature peuplent là où Marie-Antoinette, cassant les codes et l’étiquette pesante de la cour, aimait à venir se ressourcer et jouer à la paysanne avec volailles, moutons, canards et autres animaux de la ferme. Rénové entièrement entre 2015 et 2018 et rendu au public, ce lieu est fait de six constructions « rustiques » éparpillées autour d’un lac.
Le Hameau voit, cette année, la présentation d’un ensemble de dessins d’architecte ayant servi à préparer la première restauration des bâtiments du Hameau de la Reine sous le Premier Empire.
Cet hameau en avait alors bien besoin. Vidé de tous ses contenus à la Révolution, ceux-ci sont vendus aux enchères. Le jardin devient un lieu de divertissement public et le Petit Trianon est loué à un limonadier tandis que le Pavillon français est transformé en café. La ferme est, elle, louée à un fermier et un restaurateur s’installe dans la Maison de la Reine. Le hameau avait fortement souffert alors de cet état de fait. En 1809, l’Empereur souhaitant s’établir à Versailles avec sa nouvelle épouse, Marie-Louise de Habsbourg pense d’abord à invertir le château qui sommeille depuis octobre 1789 et le départ de la famille royale. Les travaux du château s’annonçant longs, complexes et coûteux, il choisit de faire de Trianon sa seule maison de campagne qu’il va donc rénover et il fait de même avec le Hameau de la Reine. Ce sont quelques-uns des dessins de cette rénovation qu’on nous présente aujourd’hui.
À venir…
Le 26 septembre 2023, sera proposé une exposition monographique du peintre Noël Coypel (1628 -1707), peintre aujourd’hui un peu dans l’ombre lui qui, pourtant, fut l’un de ceux qui produisit de grands décors et s’illustra brillamment dans plusieurs domaines : plafonds, peintures de chevalet, arts graphiques, cartons de tapisserie. Il s’agit, étonnement, de la première rétrospective à lui être consacrée. Elle mettra à l’honneur l’artiste à travers une sélection de 90 œuvres (peintures, dessins, cartons de tapisserie, etc.) présentées au sein du Grand Trianon et au château de Versailles dans la salle des gardes de la Reine, sous un décor qu’il a lui-même réalisé et qui a fait l’objet d’une restauration entre 2015 et 2017. En prolongement de cette exposition, le musée des Beaux-Arts de Rennes organisera à son tour une exposition sur l’ensemble de la carrière du peintre en 2024.
Le 14 novembre 2023, dans les salles d’Afrique et de Crimée, Versailles nous offrira une grand rétrospective de 200 œuvres consacrée à l’œuvre du peintre Horace Vernet (1789-1863) – petit-fils du peintre Carle Vernet – à qui l’on doit plusieurs des magnifiques et somptueuses œuvres qui ornent les Galeries historiques, ces espaces voulus par Louis-Philippe qui, dans un esprit patriotique, fit revisiter les grandes dates de notre Histoire. Vernet passa plus de treize ans sur ce projet. On découvrira aussi qu’il fut un grand portraitiste. Plus de quarante ans après la dernière exposition consacrée à Vernet, cette rétrospective d’environ 200 œuvres sera l’occasion de découvrir de nombreux chefs-d’œuvre inédits, accompagnés d’esquisses et de dessins témoignant de la méthode de travail de l’artiste.
On se pose un peu…
Et enfin, pour trouver un peu de repos et de restauration dans votre marathon versaillais quelques lieux ont été aménagés.
Pour un break au château, au premier étage, le restaurant et salon de thé Angelina, dans un esprit très XVIIIe siècle, qui mêle élégance et raffinement, une offre sucrée et salée à déguster sur place.
Dans un bosquet se trouve, un peu caché et à l’ombre, La Girandole, pour un petit déjeuner, un déjeuner ou un goûter sur le pouce, sur l’une des deux terrasses en pleine nature.
Pour éviter le très surchargé et bruyant restaurant La Flottille on privilégiera, autant pour sa carte que pour sa tranquillité, la brasserie-restaurant au décor 1900, La Petite Venise. Située sur le bord du Grand Canal et un peu à l’écart, qui propose une cuisine française traditionnelle. Une vraie halte !
Et enfin, plus chic et… nettement plus onéreux aussi, l’incontournable chef Alain Ducasse qui a concocté une expérience hors du commun en vous accueillant dans l’Hôtel du Grand Contrôle, à la table flamboyante de Louis XIV avec une carte inspirée des mets du grand siècle.
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Château de Versailles, Place d’Armes, 78000 Versailles
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 9h à 17h30 (fermeture des caisses à 17h50).
Le domaine du Grand Trianon ouvert de 12h à 18h30 (fermeture des caisses à 17h50).
Accès
RER C arrive en gare de Versailles Château Rive Gauche, 10 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Montparnasse, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Chantiers, 18 minutes à pied pour se rendre au Château.
Train depuis la gare de Paris Saint Lazare, les trains SNCF arrivent en gare de Versailles Rive Droite, 17 minutes à pied pour se rendre au Château.
Site du château : ici